Le conseil de cabinet ministériel tenu ce mercredi 16 septembre 2020 à Libreville, entre le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, et les membres du gouvernement concernant le secteur des Eaux et Forêts, s’est articulé autour de plusieurs points dont celui de la création de zones économiques à Franceville (Haut-Ogooué et à Lambaréné (Moyen-Ogooué).
«Concernant la construction de nouvelles zones économiques notamment, celles de Franceville et Lambaréné, nous avons noté avec satisfaction que celle de Lambaréné pourrait éventuellement être très rapidement mise en route, et pour ce qui est de celle de Franceville, un ensemble de prérequis devraient d’abord être adoptés. Nous avons bon espoir que nous respecterons les engagements qui ont été ceux du chef de l’Etat, afin que d’ici 2023 nous puissions réellement créer des emplois comme il est prévu», a fait savoir le ministre délégué aux Eaux et Forêts, Charles Mve Ella, au sortir de la réunion.
Selon le ministre délégué auprès du ministre des Forêts, Pr. Lee White, la rencontre avait un caractère particulier, car il rentre dans le droit fil des annonces fortes faites par le chef de l’Etat gabonais dans son discours à la Nation le 16 août dernier. En effet, il avait réaffirmé que, le secteur forêt et bois allait être tributaire de nombreux emplois. La création des zones économiques spéciales à Lambaréné et à Franceville, devrait permettre la création de près de 5000 emplois.
Autres points évoqués, ceux relatifs à la nouvelle politique forestière, mais aussi au plan d’affectation des terres, dont les stratégies devraient être adoptées dans les prochains jours. «Sur la nouvelle politique forestière, il y a une stratégie qui a déjà été élaborée. Cette dernière devrait être sur la table du gouvernement pour adoption», a indiqué le ministre délégué.
Rappelons que le ministre Lee White avait indiqué en juillet dernier qu’une stratégie pour le développement du secteur forêt-bois devrait voir l’établissement de plantations forestières et la création de plus de 50 000 emplois sur 5 ans. C’est à travers cette stratégie que la forêt gabonaise devrait contribuer plus significativement à l’économie nationale. En tant que premier employeur du secteur privé avec 19 500 emplois, le bois, ressource renouvelable, pourrait dès 2030 se substituer au pétrole dans notre économie.
Au terme de cet échange, Rose Christiane Ossouka Raponda a donné des orientations concernant la mise en œuvre de ces zones économiques.
Plusieurs membres du gouvernement, dont ceux en charge des Relations avec les Institutions, de l’Economie, du Budget, de la Communication ainsi que les directeurs généraux du secteur concerné, ont pris part à cette séance de travail.
DAM
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