Économie

La réforme du Code du travail en gestation 

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Suite au retour des annotations du Bureau international du travail (BIT) sur les travaux de reformes du Code du travail de février dernier à Libreville, le directeur du cabinet du ministre en charge du Travail, Cyrille Angoué, a ouvert, ce mercredi 2 septembre à Libreville, les assises relatives à la révision du Code du Travail. L’objectif étant de partager avec les représentants des syndicats reconnu par le ministère de tutelle les avis du BIT et de par la suite trouver un consensus sur les points de divergences.

À la demande des Confédérations syndicales, au sortir des plénières de février dernier sur la réforme du Code du Travail, le ministre en charge du Travail, Madeleine Edmée Berre, avait sollicité le 12 février 2020 le Bureau international du Travail (BIT) afin de trouver un compromis sur les points de divergences. Lesquels était observés sur une trentaine d’articles traitant, entre autres, du contrat du travail, de la représentativité des syndicats, des contrats nouveaux, les contrats d'apprentissage et bien d’autres. 

Après plusieurs mois, le BIT s’est prononcé sur lesdites questions. D’où la reprise de travaux de réforme du Code du travail ce 2 septembre à Libreville. L’objectif étant un examen tripartite de l’appréciation du BIT et de trouver un consensus.

Pour certains syndicalistes, l’avis du BIT ne reste que des recommandations dont le gouvernement devra trouver le juste-milieu afin que chaque partie y trouve son compte.

Les employeurs, quant à eux, espèrent que cela permettra d’améliorer le climat social entre employé et employeur. «Aujourd’hui, dans un esprit constructif, nous allons aboutir à un code du travail qui soit le socle des relations sociales en entreprise. Vous savez qu'un pays ne peut vivre que si l'entreprise produit des richesses. Et dans l'entreprise, il y a deux partenaires importants notamment les partenaires sociaux et les travailleurs. Et donc aujourd'hui, nous sommes près d'avoir de nouvelles relations sociales au sein des entreprises qui puisse faire en sorte que notre développement économique soit compatible», a déclaré le représentant des employeurs, Reteno Ndiaye.

Ces travaux, qui se tiendront pendant trois jours et dont les syndicalistes espèrent la transparence «jusqu’au bout», révèlent une importance capitale.
Selon le directeur du Cabinet, ces travaux devront aboutir à l’obtention d’un Code présentant une importance pour la compétitivité de l’économie gabonaise, pour les emplois avec les nouvelles formes de contrat, aussi pour le travailleur dont la protection a été renforcée et enfin dans l’intégration des élément liés aux relations du travail et à l’organisation du syndicalisme au Gabon.

«Nous pouvons avec beaucoup de bonheur souligner la méthode du ministre qui est diligente, participative et transparente. Ce sont les trois mots qui qualifient la méthode du gouvernement», a conclu le directeur de cabinet, Cyrille Angoué.

EM/FA

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