Les conseillers économiques et sociaux reprennent le chemin de leur hémicycle ce mardi 1er septembre 2020 au cours d’une cérémonie d’ouverture des travaux de la deuxième session ordinaire, présidée par le président de l’institution, René Ndémezo’Obiang. Au menu, plusieurs sujets, notamment, le conflit Homme-Faune.
L’ouverture des travaux a été précédée par des missions effectuées sur l’ensemble du territoire national dans le cadre du recueil annuel des informations à caractère socio-économique et environnemental. A l’exemple de l’Ogooué-Ivindo et la Nyanga.
Ces missions, faut-il le rappeler, permettent au CESE d’élaborer, chaque année, le recueil des attentes et des besoins des populations. C’est un document qui permet aux pouvoirs publics de mieux orienter leurs décisions en ce qui concerne les besoins et les attentes des populations.
C’est dans un contexte particulier, marqué par la pandémie du coronavirus que les conseillers reprennent du travail ce mardi 1er septembre dans l’hémicycle de cette institution.
En effet, après plusieurs mois marqués par la Covid-19, le CESE, comme la plupart des institutions constitutionnelles, a connu un ralentissement de ses activités tant sur le plan national qu’international.
Toutefois, certains sujets importants tels que le conflit homme-faune ou celui de l’examen du code du travail et celui de l’examen de lois des finances rectificatives de 2020, ont constitué l’essentiel de l’activité de cette institution.
Il faut dire que le conflit qui oppose les populations rurales aux bêtes sauvages qui ravagent les plantations et agressent ces dernières endeuillant certaines familles, demeure entier depuis que celui-ci a été porté à l’attention du CESE.
En 2019, après les requêtes sur ce sujet des populations, le conseil a dépêché des missions d’enquêtes sur le terrain et des propositions ont été faites aux plus hautes autorités du pays sur l’état et les enjeux de cette situation qui appauvrit davantage ces populations.
Sur l’examen du code du travail lors de la première session ordinaire de février 2020, il était question de moderniser cet outil de travail afin de le rendre plus adapté à la réalité et à l’évolution des conditions actuelles du monde du travail.
La loi des finances rectificatives 2020 a aussi fait l’objet d’une session extraordinaire suite à l’apparition du coronavirus. En effet, au regard des effets pervers sur l’économie nationale et par conséquent sur la vie des populations, il était important que les conseillers de la République, à l’instar des élus du Senat et de l’Assemblée nationale, examinent le budget de l’Etat pour lui permettre d’être en mesure de résoudre les difficultés auxquelles il fait face.
Sur le plan international, le ralentissement des activités au sein des institutions internationales, auxquelles est affilié le CESE, n’a pas empêché de suivre les différentes actions menées au sein de ces dernières. Les nouvelles technologies aidant, le CESE a pu prendre part à certaines conférences par Visio conférence. Notamment pour ce qui concerne l’organisation de l’assemblée générale élective qui aura lieu au Gabon en 2021. Cette élection, faut-il le rappeler, portera le pays à la présidence de l’Union des conseils économiques et sociaux d’Afrique (UCESA).
Les travaux de cette deuxième session ordinaire du CESE s’achèvent dans trois semaines. Précisément, le 24 septembre 2020.
Stéphane NGUEMA
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