Les épreuves du Baccalauréat session 2019-2020, débuteront ce jeudi 20 août prochain, sur l'ensemble du territoire national. Compte tenu de la situation sanitaire de la pandémie du coronavirus (Covid-19), l'élaboration des sujets tiendra compte du programme de l'année.
L'organisation des épreuves du Baccalauréat 2020 a connu des modifications à cause de la crise sanitaire actuelle. Sur instruction du ministre en charge de l'Enseignement supérieur et de l'Éducation nationale, Pr Patrick Mouguiama Daouda, les sujets ont été revisités en fonction du niveau d'état d'avancement des programmes.
«Il y a une commission d'élaboration des sujets mise en place par décision du ministre de l'Education nationale. Dans cette commission, vous avez un inspecteur qui est un validateur, deux à trois élaborateurs, selon les disciplines. C'est un travail qui commence dès le mois de février. Lorsque nous arrivons au mois de mars, on a pratiquement bouclé les commissions. Les 2/3 du programme ont été achevés, notamment le 1er et le 2ème trimestre», a déclaré Joachim Ondjila Ognélé, Directeur général des examens et concours.
Il a précisé que les inspecteurs qui sont donc des validateurs des sujets, ont revisité les sujets qui étaient déjà mis à la disposition de la Direction générale des Examens et Concours (DGEC) pour les adapter au niveau réel d'avancement du programme. «Le ministre a demandé que les candidats soient évalués sur les notions vues sur la base des deux trimestres. La reprise des cours, le 20 juillet dernier, et les cours en ligne ont été un renforcement des notions acquises», a-t-il dit.
Selon Frédéric Otha Voula, administrateur de la Cellule de gestion du Baccalauréat technologique (CGBT), l'examen porte sur trois ans, notamment la 2nde, la 1ère et la Terminale. «Si vous prenez 30% de 2nde, 30% de 1ère et sur 40% de Terminale, les élèves ont fait 20%. Donc, les programmes ont été élaborés sur la base des 80%. À l'examen, on peut prendre les notions de 2nde comme de 1ère, il s'agit de valider les acquis», a-t-il fait savoir.
Toutefois, il a rappelé la complexité des épreuves dans l'Enseignement technologique. «Sur le terrain, nous avons prévu des harmonisateurs en tenant compte des situations. Il peut arriver qu'une question se glisse ou une notion que les élèves n'ont pas bien maîtrisée, généralement ça boude. On a un sondage des copies, on prend les 5 premières copies et on les corrige pour voir la tendance. On se rend par exemple compte que sur la question 2, les cinq candidats ne l'ont pas traité, ça veut dire qu'il y a problème. En ce moment, les harmonisateurs interviennent pour faire une répartition des points pour ne pas pénaliser les élèves», a-t-il expliqué.
Rappelons que le processus de l'admissibilité est toujours le même. Le candidat déclaré admissible et à passer les épreuves du second tour, doit obtenir la moyenne comprise entre 8/20 et 9,99/20. En ce qui concerne l'admissibilité définitive au Baccalauréat, celle-ci est prononcée à tout candidat ayant obtenu une moyenne d'au moins 10/20 à chacune des deux parties du baccalauréat.
Le délai des recours est fixé à dix (10) jours après la 1ère délibération.
Chancelle Biket Onanga
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