Fin du déjeuner culturel à Tchibanga 

Le déjeuner culturel organisé par l'association «Ngienu» a pris fin samedi 15 août à Tchibanga, la capitale provinciale de la Nyanga (Sud), à la grande satisfaction de tous, a constaté un journaliste du bureau local de l'AGP. 

La ville de Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga, a vibré au rythme des échanges culturels du vendredi 14 au 15 août derniers.

Placé sous le signe de «la revalorisation des us et coutumes», l'événement culturel aura été une opportunité pour les convives de s'inspirer sur le mythe de la vie humaine sur la terre. 

Comme l'indique clairement le thème : «revalorisation des us et coutumes», la promotion et la défense des valeurs traditionnelles, tels sont les objectifs visés par la tenue de ce déjeuner culturel.

Pour coller à cela,  les intervenants de ce grand rendez-vous de partage réciproque ont dévoilé les mystères qui renferment, la gestion de la culture traditionnelle concernant les rapports humains au niveau du mariage, la mort, et l'adultère.

Ce qui a permis aux participants de mieux comprendre les mystères de la vie terrestre concernant les us et coutumes du terroir. Des enseignements basés précisément sur les éléments jadis utilisés dans le règlement des palabres à la coutume.

L'occasion a été donnée à ces derniers de découvrir  le musée caché d'un sage, Joseph Mihindou. «Je suis toujours passé par là et aperçu cela, mais, sans imaginer ce que je viens de découvrir»,  s'est exclamé Davy Mombo Mbadinga,  directeur provincial de la Culture.

Devant les éloges en son endroit, le sage Gérard Mihindou, dont le domicile a abrité l'événement a salué l'action de l'association «Ngienu» pour le choix porté sur son cadre de vie d'abriter l'évènement de la culture traditionnelle. «Tout mon souhait est qu'après la vie sur terre, ma maison soit érigée en musée», a-t-il souhaité.

Pour le président de l'association «Ngienu», Dieudonné Koumba Mboula, «sans sa culture, l'homme est comme sans boussole de la vie». C'est dans cet esprit que la structure associative dont il a la charge mène des activités pour sa valorisation au niveau local, voir à l'extérieur.

Au départ, les organisateurs envisageaient les choses sous le format de semaine culturelle, mais le coronavirus qui paralyse le Monde entier les a emmenés à se limiter à un déjeuner culturel de deux jours.

Une communication de M. Kombila sur l'histoire des villages a clos ces activités.

GRSN/WAN