Le ministre d’Etat en charge de la Communication et de l’Economie numérique, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, accompagné de sa délégué, Gisèle Akoghe, ont procédé ce vendredi 7 août 2020, à la visite de la station d’atterrissement ACE (African coast to europe) de Libreville, située dans la commune d’Akanda et du Centre de supervision national, précisément, dans le premier arrondissement de la capitale gabonaise.
Une visite à l’issue de laquelle, le ministre d’Etat, en charge de la Communication et de l’Economie numérique, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, s’est félicité de la volonté des responsables chargés de ce segment ministériel de mettre en œuvre la vision du président gabonais, Ali Bongo Ondimba. Celle de rechercher à rendre l’accès au numérique au plus grand nombre, tout en veillant à répondre aux défis sous régionaux, voire mondiaux, dans le domaine.
En effet, offrir des tarifs attractifs au niveau international comme au niveau national en fonction du volume de trafic commercialisé, est l’une des missions que s’est donnée la Société de patrimoine des infrastructures numériques (Spin). Laquelle veille à exploiter et commercialiser les infrastructures nationales et internationales, portées par l’Etat, à travers un financement de la Banque mondiale.
«Depuis janvier 2016 des prix internationaux sont passés entre 54% pour se retrouver à 88%. Au même moment, sur le plan national, le prix a été divisé par 10. En effet, le prix se situait entre 40 et 45%», a confié le directeur général de la Spin, Axcèle Kissangou Mouele.
Des efforts qui devraient, selon le membre du gouvernement, se poursuivre non seulement dans cette quête à la réduction du coût du service à l’utilisateur final, mais surtout dans le maintien des équipements des câbles de la fibre optique, afin de conserver «intact» les investissements de l’Etat dans ce domaine.
Emma Raïssa ASSENGONE MINKO
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