A l'instar des autres pays, le Gabon a célébré la Journée mondiale du donneur de sang le samedi 13 juin, sous le thème «Du sang sécurisé pour sauver des vies», et avec pour slogan, «Donner son sang pour améliorer la santé dans le monde». Un moment mis à profit par le ministre de la Santé, Dr Max Limoukou, pour appeler davantage de bénévoles à se prêter à cet exercice salvateur.
L'objectif, pour les autorités sanitaires, est d'atteindre l'autosuffisance dans ce domaine sensible qu'est le don du sang.
« (…) C’est une des conditions essentielles pour disposer d’un stock suffisant de produits sanguins afin de garantir notre autosuffisance, comme le préconise l’OMS, qui encourage par ailleurs les pays à s’approvisionner prioritairement auprès de donneurs de sang volontaires non rémunérés», a confié le membre du gouvernement, lors de son discours circonstanciel.
Son invite est d'autant plus à considérer qu'avec 1,8 million d'habitants, le Gabon doit prévoir une moyenne de 18 mille transfusions sanguines par année (à hauteur d'1% de sa population), selon les standards de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Or, pour l'année 2019 par exemple, le Centre national de transfusion sanguine n'a prélevé que 9 428 donneurs bénévoles. Soit 30% des prélèvements.
Dans la même veine, le ministre Limoukou a rappelé les efforts du président Ali Bongo Ondimba à rendre disponible la transfusion sanguine dans le pays, à travers l’équipement des centres hospitaliers régionaux. Toute chose qui a «fortement amélioré les conditions d’accueil et les techniques d’analyse, en mettant en place un système de management de la qualité répondant aux normes internationales en matière de sécurisation des produits sanguins», a-t-il dit.
L'autorité ministérielle a salué, pour finir, «les acteurs de la chaine de transfusion sanguine qui œuvrent inlassablement au bon fonctionnement du système de transfusion fiable dans notre pays». Tout comme il s'est félicité des récents paiements de la Prime d’incitation à la performance (PIP) 2015 et de la Prime Covid aux personnels de santé.
Freddy EYOGUE
Commentaires