Le ministre de l’Education nationale chargé de la Formation civique, Pr. Patrick Mouguiama Daouda, s’est rendu jeudi à Owendo pour toucher du doigt l'avancement des travaux de construction, de réhabilitation et d'extension des infrastructures scolaires du Grand Libreville. Il s'est dit optimiste quant au délai de livraison de ces chantiers, malgré un léger retard provoqué par l'impact de la Covid-19.
Dans la commune d'Owendo, le ministre de l’Education nationale, Pr Patrick Mouguiama Daouda, a effectué le jeudi 11 juin, une visite de suivi des travaux de construction, de réhabilitation et d'extension des infrastructures scolaires. Ils sont exécutés par la société chinoise China First Highwai Engineering CO. LTD (CFHEC).
Ce projet s'inscrit dans le cadre du programme d'investissements dans le secteur de l'Éducation avec l'appui de l'Agence Française de Développement (AFD).
Le ministre a débuté par le site d'Egoumier carrière, où s'exécutent les travaux de construction d'un complexe scolaire: un collège d'Enseignement secondaire (CES) et une école primaire (EP).
Au total, 22 salles de classes dont 12 pour le CES et 10 pour le primaire. Le montant HT de ces travaux est de 2 954 761 188, 37 (deux milliards neuf cent cinquante quatre millions sept cent soixante un mille cent quatre-vingt huit) francs CFA hors taxes.
Pour le CES, en plus des bâtiments devant abriter les salles de classes, le bâtiment administratif R+1 avec logement, et trois autres pour les services pédagogiques R+2 en L 10 sdc, le multimédia et les vestiaires.
Non sans oublier un plateau sportif, une guérite, un espace restauration à ciel ouvert, une clôture générale du complexe et un mur de séparation de deux établissements.
L'école primaire aura également droit à un bâtiment pédagogique R+1 en L de 11, Sdc intégrant l'administration, un logement d'astreinte, cantine à ciel ouvert/aire de restauration, bloc de toilettes de garçons et celui des filles, une guérite également et un mur de soutènement.
Ici, les travaux en cours d'exécution sont au stade des fondations. Les principales tâches sont: les terrassements généraux, les fouilles de fondations, bétons de propriété (y compris coffrage et bétonnage), semelles isolées sous poteaux (y compris ferraillage, coffrage et bétonnage), remblai de fondations, etc. Les ouvriers sont à pied d'œuvre pour respecter le délai de livraison de 10 mois. Mais la difficulté majeure reste l'impact de la pandémie liée à la Covid-19.
Poursuivant son périple, Patrick Mouguiama Daouda et la délégation qui l'accompagnait ont visité, sur le même axe routier, le chantier de l'école publique d'Akournam 2, en travaux d'extension et de réhabilitation. Sur ce site, ce sont 17 nouvelles salles de classes qui doivent sortir de terre pour renforcer les capacités d'accueil des élèves dès la prochaine rentrée scolaire 2020-2021.
Il s'est ensuite rendu au CES d'Alénakiri où les travaux d'extension de 15 salles de classes et réhabilitation sont également en cours. Nombre total des salles de classes 32 pour un montant global 3 964 414 548 F CFA (Trois milliards neuf cent soixante quatre millions quatre cent quatorze mille cinq cent quarante huit francs CFA).
Débutés le 20 février 2020, les travaux sur les CES d'Alénakiri et l'école d'Akournam 2 devront s'achever le 30 octobre prochain, selon une date prévisionnelle.
«C'est le suivi des travaux de construction, de réhabilitation et d'extension des salles de classes dans le cadre du programme d'investissements dans le secteur éducation, avec le prêt contracté par l'État auprès de l'Agence Française de Développement (AFD)», a indiqué le ministre de l’Education nationale.
Le premier lot de ces investissements concerne Bizango (PK13), Akournam, Alénakiri, Mindoubé et Egoumier carrière. Le membre du gouvernement a pu constater un léger ralentissement dû au contexte de la Covid-19. Il a souligné également le fait que certains techniciens Chinois soient bloqués à l'étranger.
«Les chantiers ont commencé. Ils sont un peu ralentis par le contexte que vous connaissez. Deux semaines d'inactivité. Il y a aussi le fait que certaines ressources humaines, notamment des personnels Chinois qui n'ont pas pu arriver. Il y a aussi le fait que les heures de travail sont limitées donc il faudrait rapidement résoudre ces problèmes-là pour que nous atteignions la vitesse de croisière parce que nous avons besoin de ces salles de classes pour la prochaine rentrée scolaire», a poursuivi le Pr. Patrick Mouguiama Daouda face aux journalistes.
Avant de rassurer : «De toute façon, j'ai donné des instructions pour que les engagements soient tenus. Il n'y a pas de problème de financements. Les Fonds sont disponibles, l'entreprise est là. Elle essaye de travailler malgré les contraintes que j'ai évoquées. Donc si on continue comme ça avec la saison sèche favorable à la poursuite des travaux, on devrait être dans les temps».
La descente sur le terrain a permis au premier responsable de l’Education nationale d'avoir le cœur serein sur l'avancement eu égard au temps qui court. Il en est reparti donc avec une note d'espoir pour l'aboutissement heureux des chantiers.
Willy Arnauld Nguimbi
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