OYEM, 26 novembre 2025 (AGP) – Les parties prenantes du projet Hiswaca ont été édifiées, lundi, sur le mécanisme de gestion des plaintes et réclamations liées à sa mise en œuvre, a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.
Ce projet vise l’harmonisation et l’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre.
La séance d’information avait pour objectif d’expliquer aux participants que le mécanisme de gestion des plaintes permet d’apporter des solutions aux préoccupations exprimées, notamment par les populations affectées.
«Nous avons échangé, discuté et partagé des informations avec les représentants ou leaders religieux, les associations, les ONG et les autres parties prenantes au projet», a indiqué Bondzanga Bwa Bodinga, chef de la mission dépêchée à cet effet.

Selon lui, plusieurs types de plaintes sont pris en compte, parmi lesquels les comportements irrespectueux d’un enquêteur envers les populations riveraines lors de la conduite des enquêtes, ou encore la destruction éventuelle de biens par les équipes sur le terrain.

Les nuisances liées à la construction d’infrastructures – bruit, insécurité, production de déchets, poussières – peuvent également faire l’objet de plaintes ordinaires de la part des riverains.
«Les violences basées sur le genre impliquant des enquêteurs ou tout personnel du projet à l’encontre des membres des communautés peuvent aussi faire l’objet d’une plainte», a précisé le chef de mission.
Le délai de traitement des plaintes est fixé à 21 jours à compter de leur réception.
EMM/LKM/FSS/AGP











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