Par 
Libreville, 11 Novembre 2023 (AGP) – La vice championne d’Afrique n’entend pas se contenter de la médaille d’argent et a dit se remettre très vite au travail pour aller chercher cette fois-ci l’or.
Elle aurait pu faire carrière dans le football, mais réorientée par la vision de son père, Emmanuella Atora a été contrainte de transférer sa passion pour le “sport roi” sur les tatamis du club Reazorback en 2011.
“Je ne connaissais rien de ce sport. Du coup, je n’avais pas de modèles sur qui m’inspirer”, nous a-t-elle avoué.
Mais très vite, celle qu’on a surnommé “Bastille 3.0”, séduit par sa rapidité d’adaptation au taekwondo, sous la coupole du maître, Lansky Ndong se bonifie. Et les résultats n’ont pas tardé à suivre.
Cette dernière est médaillée de bronze à la Coupe du Gabon à Makokou (2011), médaillée d’argent à la Coupe du Gabon (2012), médaillée d’or à la Coupe du Gabon (2013), médaillée d’or à la Coupe du Gabon (2014).
La confirmation d’un talent local qui n’a d’ailleurs pas eu du mal à s’exporter. La taekwondoïste de 27 ans est médaillée d’or au Championnat d’Afrique au Tchad (2014), médaillée de bronze à la Coupe du monde francophone la même année au Sénégal. Avant de finir en bronze à l’Open de Dakar en 2023.
Un nouveau podium certes, mais bien loin de l’objectif de la pensionnaire du Yong Taekwondo de Setrag. Dont l’occasion lui a été donnée, durant les récents championnats d’Afrique en Côte d’Ivoire de s’en rapprocher.
Emmanuella Atora a enchaîné les victoires, avant de perdre en finale face à la tunisienne et numéro 1 africaine, Chaima Toumi. Une défaite que ” Atoto” a mis sous le coup de “la fatigue” et le “manque de compétitions dans les jambes”.
“Ma demie finale était la dernière de la série. Du coup ma finale devait se faire un peu après, et cela s’est très enchaîné”, a-t-elle fait remarquer. Et de promettre que : “la prochaine fois sera la bonne”.
FE/FSS
Commentaires