Sommet USA-Afrique : le Président Oligui Nguéma attendu en Angola

LIBREVILLE, 22 juin 2025 (AGP)-Le président de la République gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguéma, prendra part du 23 au 27 juin prochains à Luanda, en Angola, à la 17ᵉ édition du Sommet des affaires États-Unis–Afrique, a annoncé la présidence dans un communiqué officiel.

Organisé par le Corporate Council on Africa (CCA), l’événement se déroulera autour du thème : « Les chemins de la prospérité ». Il réunira des dirigeants politiques, des décideurs économiques et des acteurs du développement des deux continents.

Ce sommet intervient à un moment crucial où les États africains redéfinissent leur place dans les dynamiques économiques mondiales. Pour le Gabon, engagé dans un processus de relance, de transformation structurelle et de reconquête de sa souveraineté économique, cette rencontre revêt un caractère hautement stratégique.

Le chef de l’État saisira assurément cette tribune internationale pour positionner le Gabon comme une destination économique crédible, stable et stratégiquement située. Mais aussi, pour valoriser les nombreuses réformes engagées depuis la Transition, parmi lesquelles la transparence budgétaire, la lutte contre la corruption, la relance du secteur agricole et l’ouverture à de nouveaux partenariats. Brice Clotaire Oligui Nguéma sera accompagné pour l’occasion d’une délégation composée de membres du gouvernement et d’opérateurs économiques.

Forum économique majeur, le Sommet États-Unis–Afrique constitue une plateforme de dialogue et de coopération visant à renforcer les échanges entre l’Afrique et les États-Unis. Il vise notamment à favoriser l’investissement privé américain en Afrique, à promouvoir le commerce bilatéral — à travers des dispositifs comme l’AGOA (African Growth and Opportunity Act) — et à appuyer des initiatives de paix, de sécurité et de bonne gouvernance.

Tenu à un rythme régulier, tantôt sur le continent africain, tantôt sur le sol américain — comme ce fut le cas en 2024 à Dallas et en 2023 au Botswana —, ce sommet se veut le catalyseur d’une coopération redéfinie, moins centrée sur l’aide et davantage tournée vers des partenariats mutuellement bénéfiques.

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