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LIBREVILLE, 26 juin 2025 (AGP) – Des manifestations massives contre le gouvernement ont dégénéré mercredi à travers plusieurs villes du pays, faisant au moins 8 morts et plus de 400 blessés, selon un bilan provisoire relayés par des sources médicales et des organisations de défense des droits humains.
À Nairobi, Kisumu, Mombasa et Nakuru, des milliers de jeunes, principalement issus de la Génération Z, ont battu le pavé pour dénoncer la vie chère, la corruption endémique et les violences policières. Ces mobilisations coïncidaient avec le premier anniversaire des protestations contre la loi de finances 2024.
Les forces de sécurité ont eu recours à des gaz lacrymogènes, des canons à eau et à des tirs à balles réelles pour disperser les rassemblements, suscitant une vague d’indignation dans l’opinion.
Parmi les revendications exprimées figurent le retrait du projet de loi de finances en cours d’examen et la justice pour Albert Ojwang, un jeune commentateur politique décédé en détention au début du mois.
Le président kényan, William Ruto, a condamné les violences tout en appelant au dialogue, avertissant contre toute tentative de « déstabilisation du pays ».
Des organisations internationales, dont l’ONU et l’Union africaine, ont exprimé leur profonde inquiétude face à l’escalade de la violence, exhortant les autorités à respecter les droits fondamentaux.
À Nairobi, la tension reste vive. Plusieurs quartiers demeurent sous haute surveillance policière, alors que des appels à de nouvelles mobilisations circulent sur les réseaux sociaux.
RCEN/JMNB/CBM/EN
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