Journée internationale de l’écrivain africain : Éric-Joël Békale plaide pour une valorisation de l’auteur africain

LIBREVILLE, 7 novembre (AGP) – Le continent africain célèbre ce 7 novembre la Journée internationale de l’écrivain africain, instituée en 1992 par l’Organisation de l’unité africaine (OUA), à l’initiative de l’Association panafricaine des écrivains (PAWA).

Cette journée vise à honorer les écrivains du continent et à reconnaître leur rôle majeur dans la construction intellectuelle, culturelle et historique de l’Afrique.

Au Gabon, l’écrivain Éric-Joël Békalé, auteur d’une trentaine d’ouvrages couvrant tous les genres littéraires, romans, nouvelles, poésie, contes, théâtre et Essais a saisi cette occasion pour rappeler l’importance de la plume africaine dans l’histoire et l’émancipation du continent.

« Dans l’histoire récente de notre continent, l’écrivain a joué un rôle extrêmement important : lutte contre le colonialisme, dénonciation de l’esclavage et de l’exploitation du Noir par les puissances étrangères », a-t-il énuméré.

Selon lui, l’engagement de l’écrivain africain ne s’est jamais limité à la seule période coloniale. Après les indépendances, les auteurs ont continué à dénoncer les dérives des gouvernances africaines et à porter la voix des peuples à travers leurs œuvres.

« Par leurs écrits, les écrivains participent à la formation et à l’éducation des intelligences, des jeunes et des adultes. C’est dans les livres que l’on puise les éléments de connaissance nécessaires pour apprendre un métier, accéder au savoir et bâtir la société», a poursuivi l’écrivain.

Éric-Joël Békalé estime que cette journée devrait être pleinement reconnue et célébrée par les États africains, au même titre que d’autres journées internationales consacrées, telles que les journées de la femme ou de la jeunesse. Il plaide pour que les gouvernements valorisent davantage les écrivains et leur apport à la société.

” Les écrivains ont toujours été de tous les combats : combats de libération, de contestation et de dénonciation, pour que l’Afrique soit libre de toute domination. Par leurs publications, ils conservent la mémoire, éduquent et participent à la construction de l’homme “, a-t-il mentionné.

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