Gabon-Unesco/Projet Fonds-en-dépot Chinois : les enseignants du supérieur bénéficient d’une formation pour une main-d’œuvre technique et innovante

LIBREVILLE 3 décembre 2025 (AGP) – L’UNESCO avec le soutien de l’État gabonais et de la République Populaire de Chine, a organisé ce mercredi, à Libreville, un atelier de renforcement des capacités à destination des enseignants du supérieur, dénommé “Restitution du projet CFIT III”, a constaté l’Agence gabonaise de presse.

Afin d’accroître son investissement dans l’éducation pour garantir la paix, la stabilité et le bien-être des générations futures, l’Unesco a initié le projet “Fonds-en-dépot Chinois” qui vise à offrir à l’Enseignement supérieur technique africain, dont celui du Gabon, des formations pour une main-d’œuvre technique et innovante en adéquation avec l’emploi.

<< La Chine en tant que membre du conseil de sécurité des Nations Unies, apporte un soutien constant aux pays en voie de développement notamment dans les domaines de la formation, l’éducation et du renforcement des capacités (…) >>, a expliqué Xhu Xiaole, Ministre conseiller de l’ambassade de Chine au Gabon. Avant de souligner que << Cette année, la Chine a offert plus de 500 formations officielles aux gabonais dans divers secteurs et elle est toujours prête à accompagner les pays en voie de développement dont le Gabon >>.

Pour Dr. Désiré Simplice Mamboula, ministre de l’Enseignement supérieur a indiqué, ce partenariat est un exemple concrèt de coopération internationale au service du développement humain et économique, comme l’a affirmé le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, la formation doit être un levier de compétitivité et d’inclusion. << Mon département ministeriel a engagé une réforme articulée autour de trois axes majeurs, l’adéquation formation-emploi par la revision des curriculas pour les rendre pertinents et en phases avec les besoins du marché >>, a-t-il déclaré.

De son côté, Hilaire Mpoutou, directeur régional de l’Unesco en Afrique centrale estime que ” nous devons renforcer les partenariats universités-industries, afin de garantir l’employabilité des jeunes, promouvoir les compétences vertes et numériques, indispensables pour relever le défi de la transition écologique et digital “.

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