LIBREVILLE, 25 juin 2025 (AGP) – La Confédération Syndicale des Travailleurs du Gabon, par la voix de son président Aymar Kissengori, a réagi mardi, aux déclarations de la présidente du Conseil d’administration d’Eramet, Christel Bories, qui exprimait des réserves sur la capacité du Gabon à assurer la transformation locale de son manganèse dans les délais fixés par l’État, a appris l’Agence Gabonaise de d’un communiqué de l’institution syndicale.
La CSTG juge ces propos «condescendants» et réaffirme son soutien à la décision gouvernementale d’interdire, dès 2029, l’exportation du minerai brut. «C’est une affirmation de souveraineté économique que tout patriote doit soutenir», insiste l’institution syndicale, en appelant à une mobilisation collective.
La CSTG met en avant les infrastructures disponibles – barrage du Grand Poubara, rails de la Setrag, usines de Moanda Cim et C2M, École des mines – pour démontrer que le pays est prêt à franchir le cap de l’industrialisation. «Le Gabon n’est pas une page blanche», insiste t-elle dans son communiqué, tout en saluant l’expertise d’Eramet.
Elle rappelle enfin que la transformation locale est conforme à la Vision Minière Africaine et compare cette ambition à celle du Botswana dans la valorisation de ses ressources. Elle conclut par un appel : «Si certains doutent, qu’ils cèdent la place. Le Gabon n’est plus un territoire d’expérimentation, mais une terre de vision. »
LAE/CBM/FSS/EN
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