Société & Culture

Gabon/Réseaux sociaux-Intelligence artificielle : un côté dangereux assez pesant

0

LIBREVILLE, 15 nov 2025 (AGP) – Malgré les avantages qu’elle regorge, l’utilisation de l’intelligence artificielle menace tout de même la cohésion sociale bien plus qu’elle ne pourrait semble-t-il, lui servir de socle. Ce qui, au regard des dérives observées jusqu’ici, nécessite une régulation proactive.

Capable d’imiter une voix, de générer des images, des vidéos ou de produire du texte, l’intelligence artificielle transforme les usages numériques. Mais son exploitation sur les réseaux sociaux dévoile un ensemble de dérives qui inquiètent et appellent à un encadrement par des politiques adaptées.

Les jeunes s’adonnent avec facilité à la pratique de la désinformation des contenus ceci grâce à cet outil aux graves conséquences. Le dernier fait en date au Gabon, est celui de la supposée démission du chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema. Une vidéo qui a été fortement relayée sur les réseaux sociaux.

L’auteur de la vidéo, Stéphane, père de famille de 35 ans a souligné lors de son interpellation, avoir “commis la plus grande erreur de sa vie”. Par ignorance il n’a pas mesuré la gravité de son acte. Pour lui, il s’agissait simplement d’amuser ses followers. Un acte qui ne sera pas sans conséquence car au Gabon, la loi encadre la diffusion de fausses nouvelles. L’article 227 du Code pénal stipule que « la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé l’ordre public ou sera susceptible de le troubler, est punie d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de trois millions de francs CFA au plus ».

Les exemples de victimes étant légions, le besoin urgent à l’éducation numérique reste de mise comme le recommandent les spécialistes qui appellent à la régulation de ce secteur. « Le danger n’est pas l’outil technologique, mais la manière dont il est utilisé », soutiennent-ils. Non sans rappeler que « les réseaux sociaux ne sont pas de zone de non-droit et que toute atteinte aux institutions ou à leurs représentants est sévèrement réprimée ».

JMK/JM/WM/AGP

Nyanga : un enseignant bénévole tué par un éléphant à Mayumba

Article précédent

Gabon/Finances publiques : le Gouvernement réaffirme son engagement dans les réformes économiques

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *