LIBREVILLE, 21 mai 2025 (AGP) – Le ministre de la Communication et des Médias, Paul-Marie Gondjout, a visité ce mercredi 21 mai, plusieurs entitées sous tutelle, notamment l’Agence gabonaise de presse (AGP), Africa N°1, Télédiffusion du Gabon (TDG) et l’Institut Gabonais de l’Image et du son (IGIS), afin de faire un état des lieux de ces entitées, a-t-on constaté.
Ces différentes visites de terrain ont permis au membre du Gouvernement d’échanger avec les différents responsables de ces entitées, afin d’écouter et savoir quels sont les difficultés et les besoins de ces structures. “J’ai fait le tour de toutes ces entités, pour voir dans quelles conditions elles travaillent, voir surtout le type de travail qui est effectué. Parce que si je reçois des documents sur l’état des lieux de ces entités, il est bon que je vienne sur le terrain pour voir exactement ce qu’il en est”, a déclaré Paul-Marie Gondjout, ministre de la Communication et des Médias.
Pour ce qui est de la radio panafricain, le membre du Gouvernement a fait savoir : “Tout le monde sait que Africa N°1 a repris ses activités, on va dire partiellement. Mais c’est une entreprise qui a des problèmes. Donc, il faut encourager les compatriotes qui sont dans ces entitées à poursuivre l’exploitation. Mais en même temps, il faut trouver des solutions à ces problèmes parce que le modèle économique sur lequel ils vivent n’est pas très viable et il va falloir trouver d’autres solutions. Et nous nous attelons à ces problèmes-là.”
Pour ce qui est de l’AGP, le membre du Gouvernement a indiqué : “L’Agence gabonaise de presse n’est pas à son niveau. Elle devrait être, je dirais, le diffuseur de l’information au Gabon, que tout le monde devrait reprendre. Je sais que la Direction de l’Agence gabonaise de presse travaille dans ce sens, mais il faut effectivement que l’État, qui est le propriétaire de l’AGP, fasse en sorte que toute l’information qui sort du Gabon, l’AGP soit le référent. Et c’est par là qu’elle peut effectivement pérenniser son action, parce que l’Agence gabonaise de presse, c’est une histoire. Gabon Matin qu’on lit aujourd’hui a préexisté dans le temps et je souhaiterais effectivement que dans les actions que nous allons oeuvrer pour que Gabon Matin soit lu non pas hebdomadairement, mais quotidiennement”, a laissé entendre Paul-Marie Gondjout.
Tout en reconnaissant qu’il y a des entitées qui fonctionnent normalement, Paul-Marie Gondjout a signalé qu’il faut plutôt accroître le niveau de leur exploitation. “S’il n’y a pas de Télédiffusion du Gabon, il n’y a pas de radio, il n’y a pas de télévision, donc, c’est une entreprise qui demande à toujours être, je dirais, au taquet pour que les autres puissent diffuser”, a-t-il rappelé.
JM/FSS/EN/AGP
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