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LIBREVILLE, 2 juillet 2025 (AGP) – Le chef de service du sport universitaire, Sandrine Ango Dzime a esquissé, durant cet entretien accordé à la rédaction de l’Agence Gabonaise de Presse, des pistes de solution devant permettre à l’Office gabonais des sports scolaires et universitaires (OGSSU) de retrouver toute sa pleine efficacité et la recette de son succès passé.
AGP : Pouvez-vous vous présenter et nous parler des missions de votre service ?
Sandrine Ango Dzime : Je suis chef de service du sport universitaire à la direction de l’OGSSU. En ce qui concerne l’OGSSU, ses missions sont les suivantes : d’après le décret n°00951/MJACSC/DS du 1er octobre 1970 portant création de l’Office Gabonais des Sports Scolaires et Universitaires O.G.S.S.U. a pour compétence exclusive d’organiser, administrer sous le contrôle conjoint du ministre chargé des sports, du ministère de l’éducation nationale, des représentations dûment habilitées, l’activité et le fonctionnement des associations sportives de tous ordres d’enseignement qui lui sont affiliés. Selon l’arrêté n°0145/MJSAC/DGJS du 03 juin 1991, fixant les nouveaux statuts de l’Office Gabonais des Sports Scolaires et Universitaires (OGSSU), l’OGSSU a pour objet d’organiser et développer, indépendamment des cours d’éducation physique et sportive et en complément de ceux-ci, la pratique du sport pour les étudiants et élèves inscrits dans les établissements d’enseignement au Gabon.
Quel a été votre sentiment depuis la reprise des Jeux de l’OGSSU ?
Je pourrai dire que c’est un sentiment de joie car à travers ces jeux, nous avons détecté des jeunes talents qui vont pouvoir remplir nos différents clubs pour un rayonnement de notre sport de haut niveau.
On a remarqué certaines insuffisances au niveau de l’organisation lors de cette relance, quelles en sont les causes selon vous ?
La cause principale était la mise à disposition tardive du budget pour cette organisation. En effet, cette édition a été réalisée sans financement. Il faut à ce titre saluer le management de la DGS et du ministre de l’époque qui ont pu rendre possible la tenue de ces jeux malgré l’absence de financement. Bien heureusement, le budget a été mis à disposition après les jeux et cela a permis de régler les différentes dettes contractées à cet effet.
Quelles solutions envisagez-vous pour que cette compétition retrouve ses lettres de noblesse ?
Le premier aspect à améliorer est la refonte des textes de l’OGSSU. Ensuite, la mise à disposition du budget dans les délais requis. Enfin, améliorer le partenariat entre le ministère chargé des sports et ceux chargés de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur.
Un mot de fin ?
Pour terminer, je dirai que le sport scolaire est le vivier du sport civil. C’est dans cette compétition que des talents sont révélés pour alimenter l’élite de demain. Nous espérons que cette compétition retrouvera ses lettres de noblesse et permettra au Gabon de rayonner à nouveau sur le plan international.
NAS/FE/WM/EN/AGP
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