LIBREVILLE, 8 octobre 2025 (AGP) – Face à la persistance de la vie chère dans le Grand Libreville, les populations expriment une attente croissante quant à l’opérationnalisation de la centrale d’achat à actionnariat mixte, annoncée par les autorités comme un levier structurel de régulation des prix, a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.
Malgré la prorogation de la mercuriale décidée par le Conseil des ministres du 20 juin 2025, et les avantages fiscaux accordés aux opérateurs titulaires de l’Agrément Vie Chère, les écarts de prix observés dans les grandes surfaces agréées continuent de peser sur le panier de la ménagère. Plusieurs produits homologués sont vendus au-delà des seuils fixés, tandis que certaines marques référencées dans la mercuriale sont absentes des rayons.
Dans ce contexte, la mise en place d’une centrale d’achat à gouvernance partagée entre l’État et les opérateurs privés est perçue comme une solution pérenne pour garantir l’approvisionnement régulier en produits de première nécessité à des prix maîtrisés. Ce dispositif, annoncé comme un outil stratégique de lutte contre la vie chère, suscite une forte attente populaire, notamment dans les communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum.
Selon les consommateurs interrogés, cette centrale devrait permettre de mutualiser les importations, de réduire les coûts logistiques et de renforcer la transparence sur les marges appliquées, tout en assurant une meilleure disponibilité des produits homologués.
En l’absence d’un calendrier officiel de mise en œuvre, les populations appellent le gouvernement à accélérer l’activation de cette structure, considérée comme essentielle pour soulager durablement les ménages et renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
CBM/WM/AGP

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