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LIBREVILLE, 09 octobre 2025 (AGP) – À Nkembo, dans le 2ᵉ arrondissement du 1er siège, la campagne pour le second tour des élections législatives s’annonce particulièrement serrée. Deux candidats s’affrontent, porteurs de visions contrastées du terrain : Max Gabriel Eyi Assoumou, du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), et Aurélie Ntoutoume, investie par l’Union pour la Démocratie et le Bien-être (UDB).
Un candidat enraciné dans le quartier
Fils du Mapane et résident de Nkembo, Max Gabriel Eyi Assoumou revendique un fort ancrage local. Sa campagne, menée au plus près des habitants, repose sur le porte-à-porte, les échanges directs dans les ruelles et l’écoute des doléances. Il met en avant sa connaissance des réalités quotidiennes : chômage, accès à l’eau, cadre de vie dégradé.
« Max, on le voit tous les jours ici, ce n’est pas un inconnu », confie un jeune du quartier rencontré lors d’une tournée de terrain.
Une adversaire perçue comme plus distante
Face à lui, Aurélie Ntoutoume, candidate de l’UDB, conduit une campagne plus institutionnelle, axée sur la communication et les rencontres ciblées. Si certains saluent sa rigueur et sa vision de renouveau, d’autres lui reprochent un certain éloignement du terrain, soulignant qu’elle ne résiderait pas à Nkembo.
Dernière ligne droite
À l’approche du scrutin du 11 octobre, le duel de Nkembo illustre deux approches politiques : celle de la proximité vécue face à celle du renouvellement venu d’ailleurs.
Max Gabriel Eyi Assoumou, figure montante du RPM, clôturera sa campagne ce vendredi par un grand rassemblement populaire à son quartier général de Cocotier, avant l’entrée en période de silence électoral.
FO/TYM/FSS/AGP
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