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LIBREVILLE, 23 décembre 2025 (AGP)- Plusieurs mois après l’annonce de la procédure judiciaire engagée à l’encontre de l’ancien ministre du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, Vincent de Paul Massassa, l’opinion publique s’interroge toujours sur la date d’ouverture de son procès, toujours méconnue, un mois après le grand procès des Bongo-Valentin et la Young team, souvent présentés comme étant ses coaccusés.
Interpellé au lendemain du coup de libération du 30 août 2023 par les nouvelles autorités militaires déclarées au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), l’ancien membre du gouvernement est notamment poursuivi pour des faits présumés de détournement de fonds publics, concussion, blanchiment de capitaux, corruption active, trafic d’influence et divulgation de secrets professionnels.
Selon des sources judiciaires, le dossier serait toujours en phase de traitement procédural, une étape indispensable avant toute programmation d’audience. Cette phase, encadrée par les règles en vigueur, vise notamment à garantir le respect des droits de la défense et la régularité de la procédure.
Dans un contexte marqué par une forte attente citoyenne en matière de gouvernance, de transparence et de lutte contre l’impunité, l’absence d’informations claires sur l’évolution du dossier alimente les interrogations et les spéculations. De nombreuses voix appellent ainsi à une communication institutionnelle plus régulière, afin d’éclairer l’opinion publique sans porter atteinte au principe fondamental de la présomption d’innocence.
Pour l’heure, les autorités judiciaires demeurent les seules habilitées à fixer la date d’ouverture du procès, une fois l’instruction achevée et les conditions légales réunies.
SMM/JM/WM/AGP
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