Libreville, le 16 juillet 2025 (AGP)- L’ancien maire de la commune d’Akanda, Grégory Laccruche Alihanga, par ailleurs, frère cadet de Brice Laccruche Alihanga, ex directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, est longuement revenu sur le calvaire qu’il aurait subi durant son incarcération à la prison centrale de Libreville, sous le règne des tenanciers du pouvoir déchu, le clan Sylvia Bongo et son fils Noureddine Bongo Valentin, a appris l’Agence Gabonaise de Presse.
Incarcéré dans le cadre de l’opération “Scorpion” diligentée du temps du pouvoir déchu, Grégory Laccruche Alihanga a dénoncé, au cours d’une conférence de presse, l’arrestation arbitraire dont il a été l’objet, et laquelle lui a coûté quatre années de privation de liberté dans des conditions des plus inhumaines possibles, à la maison d’arrêt de Libreville.
« Mes droits élémentaires ont été piétinés : droits à la défense, aux visites, à la santé. Pendant quatre ans, je n’ai vu personne », a-t-il déclaré, en révélant combien le pouvoir détenu à l’époque par l’ex première dame Sylvia Bongo et son fils Nourredin Bongo Valentin avait fait de lui, une sorte de rançon pour parvenir à leurs fins.
« Je n’étais plus un homme. J’étais un otage, une monnaie d’échange pour faire plier mon frère ; une cible à abattre pour avoir eu l’affront de tenir tête au fils de la bête », a-t-il également ajouté. Estimant que ces deux membres de l’ex famille présidentielle ne peuvent aujourd’hui prétendre être victimes des pratiques dont ils ont eux-mêmes été adeptes au temps chaud.
« Ces bourreaux pleurent désormais sur les droits qui ne les ont jamais émus quand il s’agissait de nous broyer », a déploré l’ancien maire de la commune d’Akanda.
A en croire Grégory Laccruche Alihanga, son incarcération n’a été qu’une sorte de règlement de comptes déguisé qui visait surtout à nuire à son frère aîné. Une chose qu’il n’aura jamais permis, en dépit des pressions qu’il a subi.
LNL/WM/AGP
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