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LIBREVILLE, 24 juillet 2025 (AGP) – L’atelier de cartographie des risques électoraux qui s’est ouvert hier mercredi à Libreville, dans le cadre du projet de monitoring et de prévention des violences liées au processus électoral de 2025 au Gabon, s’est refermé ce jeudi 24 juillet, sur plusieurs recommandations liées à l’éducation civique, la diffusion de nouveaux textes juridiques et la formation des agents de l’État, a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.
Pour prévenir les risques électoraux au Gabon, l’ONG Women Go for Peace et le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), en partenariat avec IDEA International, et avec l’appui du Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères ainsi que de l’Union européenne, ont fait plusieurs propositions. A savoir, la mise en place d’un organe électoral indépendant pour garantir des élections équitables ; explorer les méthodes traditionnelles de sélection des dirigeants au Gabon pour obtenir des idées potentielles sur l’amélioration des processus électoraux ; étudier la possibilité d’adopter des systèmes de vote électronique pour réduire la fraude.
Par ailleurs, Hermina Akazong Sabikanda, Coordinatrice du projet, a présenté les résultats d’une enquête menée par l’ONG Women Go for Peace et le RHEDAC sous la supervision de IDEA International pour identifier les causes potentielles de violence électorale dans diverses provinces, en se concentrant sur la période de 2018 à 2025.
«Les principales conclusions indiquent que les problèmes logistiques et les discours de haine sont des préoccupations majeures, la violence survient généralement après l’annonce des résultats électoraux», a-t-elle révélé.
Elle a indiquée que l’enquête a impliqué des participants de différentes provinces, qui ont été interrogés sur les incidents de violence passés, les déclencheurs potentiels de violence future et les acteurs susceptibles d’être impliqués.
RNA/TYM/WM/AGP
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