FRANCEVILLE, 28 juin 2025 (AGP) – Dans le cadre de la phase III du projet CFIT, mis en œuvre au Gabon par l’UNESCO avec le soutien de la République populaire de Chine, les enseignants-chercheurs de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) dans la province du Haut-Ogooué, au sud-est du Gabon, ont participé, vendredi, à un atelier sur la rédaction des curricula selon l’Approche par compétences (APC) et la création de centres de carrières universitaires, a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.
Cette formation visait à renforcer l’auto-employabilité des étudiants, notamment à travers l’entrepreneuriat, et à améliorer leur insertion professionnelle grâce à un accompagnement post-diplôme structuré.
La mise en place de centres de carrières dans les établissements universitaires permettra aux étudiants de bénéficier d’un encadrement professionnel dès leur parcours académique. « On forme les jeunes selon les besoins qualitatifs et quantitatifs du monde du travail. C’est la grande particularité de l’approche par compétences », a expliqué Bernard Duprat, consultant international en éducation.
Le Gabon participe à la phase III du projet CFIT aux côtés de cinq autres pays, avec l’Université Omar Bongo (UOB) et l’USTM comme établissements pilotes pour une durée de trois ans. Cette phase touche à sa fin.

Les formateurs
À l’USTM, le projet est coordonné par le professeur Nicaise Manfoumbi Boussougou, qui insiste sur ses retombées positives : « Nous menons ici les activités de finalisation de la phase 3. Nous sommes engagés dans un processus de révision de nos programmes pour permettre à nos diplômés de s’insérer plus facilement sur le marché du travail. Ce projet va nous aider à mieux nous arrimer aux réalités économiques », a-t-il déclaré.
Le lancement de la phase IV du projet CFIT est désormais attendu.
TLAM/TYM/CBM/EN
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