LIBREVILLE, 12 août 2025 (AGP) – L’exécution de la loi de finances 2023, arrêtée à 3 602,3 milliards FCFA, présente un bilan contrasté, selon le communiqué final du Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Les recettes du budget général se sont établies à 2 878,80 milliards FCFA, soit un taux de recouvrement de 132,99 %, supérieur aux prévisions initiales. Cette performance a généré un excédent de 1 320,6 milliards FCFA sur les opérations budgétaires.
En revanche, les opérations de trésorerie et de financement affichent un déficit de 516,3 milliards FCFA, pesant sur la croissance économique. Le PIB réel a reculé de 2,4 % en 2023, après une hausse de 3 % en 2022.
Cette contre-performance est imputée à la baisse de 1,9 % de l’activité hors pétrole et au ralentissement économique mondial, marqué par une inflation persistante, les séquelles de la pandémie de COVID-19, la crise immobilière en Chine et le conflit en Ukraine.
Malgré ce contexte, la comptabilité générale enregistre un solde positif de 883,2 milliards FCFA, traduisant une gestion jugée « globalement favorable ».
Les dépenses budgétaires ont été exécutées à hauteur de 1 642,14 milliards FCFA (84,48 % des prévisions), avec une priorité donnée aux emprunts extérieurs courants, aux charges financières de la dette, au fonctionnement des services publics et aux investissements.
Les dépenses d’investissement sur ressources propres restent limitées (45,04 % des prévisions), tandis que les projets financés par ressources extérieures affichent un taux d’exécution de 105,79 %, témoignant d’une meilleure mobilisation des financements internationaux.
En trésorerie, les ressources mobilisées atteignent 1 454,39 milliards FCFA, contre 1 152,91 milliards prévus, un résultat grevé par le poids des amortissements de la dette extérieure, des prêts bancaires et d’autres engagements financiers.
CM/CBM/FSS/AGP

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