ActualitéPolitique

Gabon/Élections sénatoriales : Jean Rémy Yama se positionne dans le département de Mulundu

0

LIBREVILLE, 29 octobre 2025 (AGP) – Après l’échec de sa candidature aux élections locales, entachée par une bataille judiciaire, le président du Parti national pour le travail et le progrès (PNTP), Jean Rémy Yama, a officialisé ce mercredi sa candidature pour les élections sénatoriales prévues le 8 novembre prochain, a constaté l’Agence gabonaise de presse.

«Ce point de presse s’articule sur deux sujets principaux : l’attestation et l’emprisonnement du directeur de publication du journal Gabon Media Time, ainsi que ma candidature aux élections sénatoriales du 8 novembre 2025», a déclaré le candidat Jean Rémy Yama à l’entame de ses propos.

Une décision longuement mûrie, selon lui, malgré les critiques de certains observateurs estimant qu’il ne devrait pas se présenter au regard du faible nombre de conseillers obtenus par son parti lors des locales.
«Ceux qui le pensent ont une mauvaise lecture des élections sénatoriales. Il y a des élections locales et 27 conseillers ont été élus. Nous sommes des conseillers départementaux et nous avons les mêmes droits. L’élection sénatoriale n’est pas une élection des partis », a-t-il souligné.

Lors des dernières élections locales, le PNTP n’a obtenu que trois (3) conseillers départementaux sur les 27 que compte le département de Mulundu. L’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) en a raflé 14, tandis que le Parti démocratique gabonais (PDG) et l’Union nationale (UN) en ont obtenu cinq (5) chacun.
Malgré ces résultats modestes, Jean Rémy Yama appelle les fils et filles de Mulundu à s’unir, sans influences extérieures, pour une meilleure gestion des ressources du département et son développement.

Dans cette course pour le Palais Léon Mba, le président du PNTP affrontera Nadia Christelle Koye, ex-directrice de la CNAMGS, investie par l’UDB.

Par ailleurs, évoquant l’actualité nationale, notamment l’arrestation du directeur de publication de Gabon Media Time, Harold Leckat, Jean Rémy Yama, lui-même ancien prisonnier politique, a dénoncé la procédure judiciaire en cours.

«Monsieur Harold Leckat subit ce que j’ai vécu. Il est accusé de détournement de fonds publics, en application de l’article 141 du Code pénal, alors qu’il ne remplit aucune des qualités requises », a-t-il affirmé.

Selon lui, dans la mesure où il s’agit d’un marché public, c’est le Code des marchés publics qui devrait s’appliquer, et non l’article 141 du Code pénal. Il a cité à cet effet l’article 379 du chapitre 7 du Code pénal, relatif à l’inexécution des marchés publics, qui prévoit une peine pouvant aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement et 20 millions de francs CFA d’amende.

En conclusion, Jean Rémy Yama a plaidé pour la libération provisoire du journaliste Harold Leckat, qu’il a qualifié de « prisonnier d’opinion ».

TYM/FSS/AGP

Ogooué-Ivindo/Médias : des équipements informatiques remis au bureau provincial de l’AGP

Article précédent

Championnat d’Afrique de football scolaire (U15) : la Fegafoot invite les Directeurs techniques provinciaux à présélectionner les meilleurs joueurs

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Actualité