LIBREVILLE, 30 septembre 2025 (AGP) – À l’issue des élections législatives et locales organisées le 27 septembre dernier, le Vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a dressé, lundi, un premier bilan du scrutin et annoncé des mesures fermes à l’encontre des fauteurs de troubles, a constaté l’Agence gabonaise de presse.
Tout en soulignant que le processus électoral s’est déroulé «dans le calme et la transparence dans 98% des circonscriptions électorales», il a rappelé que «les 2% d’irrégularités constatées ne resteront pas sans conséquence».
Selon lui, deux cas isolés, impliquant la destruction de matériel électoral et des agressions, sont déjà entre les mains de la justice. Il a également prévenu que « les responsables de commissions, les scrutateurs et autres personnes qui se seraient illustrés par des actes en violation de la loi électorale répondront de leurs actes ».
«Partout où des insuffisances ont été consignées dans les procès-verbaux, les bureaux de vote ou les commissions électorales, les juridictions décideront de la reprise du scrutin », a-t-il indiqué.
Le Vice-président a, par ailleurs, condamné fermement les propos de certains leaders politiques incitant à la haine ou à la rébellion, évoquant notamment ceux d’un ancien Premier ministre dont le parti n’a présenté de candidats que dans une seule province. « Le devoir des personnalités politiques, notamment celles de premier plan, au regard de leurs hautes fonctions actuelles ou passées, est de faire preuve de réserve et de s’abstenir d’attiser la haine entre les populations », a-t-il martelé.
Nonobstant ces irrégularités, Séraphin Moundounga a salué le professionnalisme des forces de défense et de sécurité qui ont contribué au bon déroulement du scrutin. «La démocratie rime avec l’État de droit. Le règne de la loi est applicable à tous », a-t-il conclu.
CFB/TYM/FSS/AGP

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