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LIBREVILLE, 09 octobre 2025 (AGP) – Quelques semaines seulement après l’opération «Libérer les trottoirs», menée par les autorités pour améliorer la fluidité de la circulation et la sécurité des piétons dans les zones commerciales anarchiques des Charbonnages et de Nzeng-Ayong, le constat sur le terrain fait état du retour des commerçants précédemment délogés, a constaté l’Agence gabonaise de presse.
Parmi eux, des vendeurs de fruits, de vêtements et de produits de première nécessité. Interrogés, plusieurs affirment n’avoir nulle part où aller.
«C’est bien de nous chasser, mais pour aller vendre où ? », s’interroge un commerçant rencontré sur place. «Nous aussi, on veut travailler pour nourrir nos enfants. Si on n’a pas d’endroit où aller, nous sommes obligés de rester là », a-t-il ajouté.
Cette situation met en lumière la fragilité du commerce informel et l’absence d’alternatives concrètes proposées aux petits vendeurs.
Afin d’obtenir la position officielle de la mairie centrale de Libreville sur cette réapparition progressive des commerçants, l’AGP s’est rendue sur place. Toutefois, le délégué spécial n’a pas pu recevoir l’équipe pour des raisons de calendrier.
En attendant une réaction des autorités municipales, les trottoirs des Charbonnages et de Nzeng-Ayong demeurent à nouveau envahis, replongeant ces artères dans la même configuration qu’avant l’opération de déguerpissement. Un retour à la case départ qui interroge sur le démarrage effectif des travaux annoncés sur ces sites.
JPMM/JM/FSS/AGP
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