LIBREVILLE, 10 juillet 2025 (AGP) – Le ministre des Eaux et Forêts en charge du Conflit Homme-faune, le Général de Brigade Maurice Ntossui Allogo, a ouvert ce jeudi à Libreville la Conférence régionale sur la criminalité environnementale et les conflits Homme-faune, organisée dans le cadre du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.
La rencontre a réuni des délégations de la CEMAC, la CEEAC, la COMIFAC, des ambassadrices du PFBC, des diplomates, et des experts internationaux, autour de la préservation des ressources naturelles du Bassin du Congo.
Dans son allocution, le ministre a souligné le rôle vital des forêts pour l’humanité et appelé à une action concertée, équilibrée entre conservation et valorisation. Plusieurs intervenants ont alerté sur les multiples formes de criminalité environnementale , forestière, faunique, minière, marine, aggravées par des failles institutionnelles, la corruption et le manque de contrôles.
Face à ces défis, l’ambassadrice gabonaise du PFBC, Dr Aurélie Flore Koumba Pambo, a proposé des solutions : coopération transfrontalière, technologies de surveillance, et renforcement des capacités. Des appels similaires ont été lancés par le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC, Hervé Martial Maïdou, et le Commissaire de la CEEAC, Honoré Tabuna, qui ont insisté sur la nécessité d’une coordination régionale et de l’application rigoureuse du cadre institutionnel adopté par les chefs d’État.
L’Ambassadeur de France au Gabon, Fabrice Mauriès, a salué les efforts diplomatiques franco-gabonais pour inscrire les forêts du Bassin du Congo à l’agenda international sur le climat. Le ministre délégué français Thani Mohamed Soilihi a appelé à « un nouveau pacte mondial » pour faire du Bassin du Congo un acteur central de la gouvernance environnementale.
CM/CBM/WM/EN/AGP

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