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Gabon : «Ce n’était pas une arrestation judiciaire», dixit Brice Laccruche Alihanga

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L'ancien directeur de cabinet d'Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga.

LIBREVILLE, 05 Août 2025 (AGP) – Pour la première fois depuis son arrestation en décembre 2019, Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet du président de la République déchu, Ali Bongo Ondimba, s’est ouvertement exprimé lundi dernier sur les antennes du média français TV5 Monde, au sujet  des circonstances de sa descente aux enfers.

L’ancien directeur de cabinet a indiqué que son incarcération était liée, entre autres, à son refus de faire de Noureddin Bongo Valentin le successeur de son père, en qualité de président de la République Gabonaise.

«En novembre 2019, je suis convoqué par Noureddin Bongo le fils du Président. Il me dit, écoute : mon grand-père Omar Bongo était Président du Gabon, mon Père Ali Bongo est Président du Gabon et moi je serai Président du Gabon. Est-ce que tu es avec moi ou tu es contre moi ? (…) Quand j’ai dit non à ce prince qui voulait devenir roi à tout prix, j’ai signé mon arrêt de mort», a-t-il confié.

Selon l’ancien “messager”, comme il se faisait appeler, son éviction du cabinet présidentiel traduit la volonté délibérée de faire taire un homme devenu gênant, et coupable de s’être opposé à ce qu’il a qualifié de “dérive dynastique”.

«Ce n’était pas une arrestation judiciaire. C’était une mise en œuvre planifiée, une tentative d’assassinat politique», affirme-t-il en pointant du doigt le clan Sylvia Bongo, alors première dame, et son fils Nourredin Bongo Valentin.

JDMB/TYM/WM/AGP

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