Par LIBREVILLE 30 octobre 2025 (AGP) – L’affaire dite Warren, le jeune adolescent agressé par des camarades d’école, a connu un rebondissement ce jeudi, avec la suspension pour trois mois, du juge d’instruction en charge de l’affaire, indique une ordonnance signée du président du tribunal de première instance de Libreville, Jean Gaël Doumbeneny et consultée par l’Agence gabonaise de presse.
Ce document intitulé ” Ordonnance aux fins de suspension du juge d’instruction des enfants en charge du 2e cabinet “, dessaisit le juge d’instruction, Leïla Charlène Ndondo Ngossa du dossier, et la suspend pour trois mois, moins de 24 heures après avoir placé sous mandat de dépôt deux des agresseurs du jeune Warren.
” Après nous être entretenus avec madame Ndondo Ngossa Leïla Charlène (…), il résulte qu’elle a manqué aux convenances de son état et à la délicatesse de sa fonction en recevant hors la présence des parents de la victime, les parents du mis en cause “, explique le document signé du président du tribunal de première instance de Libreville. Aussi poutsuit-il, ” elle a délivré une ordonnance à l’endroit de ADANHO NGOUBANDJAMBO Évrard Sedjro et OGANDAGA André Mattiew et renvoyer le reste au motif de la coupure d’électricité alors même qu’elle pouvait instruire manuellement la saisie par ordinateur n’étant pas une obligation légale “.
Jean Gaël Doumbeneny a qualifié cette procédure du juge d’instruction de faits graves occasionnant une pertubation sociale. ” Elle aurait dû faire montre de professionnalisme soutenu “, a-t-il estimé, avant de ” prononcer à son encontre, une interdiction de l’exercice de ses fonctions pour une période de 3 mois”.
KST/WM/AGP
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