LIBREVILLE, 20 octobre 2025 (AGP) – Le collectif des organisations de la presse gabonaise : OPAM, UPJ Section Gabon, RENAJI, Media & Démocratie-Gabon, représentant local RSF, ont tenu une conférence de presse ce lundi à Libreville, en soutien au Directeur de publication du media en ligne, Gabon Média Time (GMT), Harold Leckat, arrêté depuis mercredi 15 octobre dernier, et gardé à vue à la Direction génerale des Recherches (DGR), a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.
Le collectif a déploré les conditions dans lesquelles le journaliste Harold Leckat a été arrêté puis incarcéré. Dénonçant, avec la plus grande énergie, le traitement qui lui serait infligé pendant sa détention. Notamment, le fait ” d’être contraint de dormir assis, menotté à une chaise”.
” La nouvelle Constitution votée par le peuple gabonais dispose en son article 16 que nul ne peut être gardé à vue ou placé sous mandat de dépôt s’il représente des garanties suffisantes de représentation (…). Dans le cas d’espèce, le mis en cause dispose d’un domicile fixe et stable, un emploi régulier, des attaches familiales solides sur le territoire “, ont-ils rappelé.

Cette conférence a vu la présence de certains membres de la société civile.
De même le collectif de journalistes a dénoncé l’acharnement dont fait l’objet le média GMT et son Directeur de publication depuis “le coup de libération” du 30 août 2023. Lequel acharnement selon eux, aurait débuté le mercredi 4 octobre 2023 par une première mise en garde à vue de Harold Leckat et de plusieurs de ses collaborateurs sur ordre du procureur de la République de l’époque, André Patrick Roponat.
Quant au chef d’accusation supposé de détournement de fonds, retenu contre le confrère, ” nous rappelons que Harold Leckat n’est ni une personne dépositaire de l’autorité publique, ni chargé d’une mission de service public, encore moins comptable public “, a indiqué Désiré Ename, porte-parole du collectif des organisations de la presse gabxonaise.
DFM/WM/AGP

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