LIBREVILLE, 19 septembre 2025 (AGP) – Cinquante participants issus des secteurs public, privé et associatif ont reçu ce vendredi leurs certificats de fin de formation à l’issue de l’Atelier national sur les mécanismes de financement pour la biodiversité et le climat, organisé à Libreville par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD/OIF), le ministère de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat, et le ministère de l’Économie, a-t-on constaté.
Lancé le 15 septembre dernier, cet atelier visait à renforcer les capacités nationales en matière de mobilisation de financements verts, notamment à travers la maîtrise des procédures de soumission au Fonds vert pour le climat. Les participants ont été outillés pour structurer des projets alignés sur les priorités environnementales et climatiques du Gabon.
Selon Marcel Klassou, coordonnateur de projet de l’OIF pour l’Afrique centrale, cette initiative s’inscrit dans une dynamique de Francophonie solidaire, qui accompagne les États membres dans leurs efforts de transformation économique durable. Il a salué « des acquis majeurs, qui contribueront à mobiliser les financements verts sur les priorités nationales et les engagements climatiques ».
Pour l’Administrateur directeur général de la CDC, Marius Issa Nkori, l’atelier a constitué « un laboratoire d’idées, un creuset d’expertise et un catalyseur d’engagement communautaire ». Il a souligné que « ces enjeux ne sont plus périphériques, ils sont désormais au cœur du développement du pays et de notre souveraineté ».
Durant les travaux, la CDC a également évalué ses capacités en vue d’obtenir l’accréditation du Fonds vert pour le climat, afin de renforcer son rôle en tant qu’entité nationale de financement du développement durable.
L’ADG de la CDC a appelé à traduire les acquis en projets concrets, en invitant les parties prenantes à « mûrir les trois projets sélectionnés afin qu’ils deviennent des initiatives génératrices d’impact positif pour le Gabon et pour la région ».
Il a enfin plaidé pour la mise en place d’une architecture nationale de financement climatique robuste, inclusive et transparente, afin de positionner le Gabon comme modèle sous-régional en matière de mobilisation des ressources pour le climat et la biodiversité.
CM/CBM/FSS/AGP

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