Libreville, 19 juillet 2024 (AGP) – Après la réélection de Yaël Braun-Pivet (camp présidentiel), à la tête de l’Assemblée nationale, avec 220 voix, l’heure est à la désignation du futur Premier ministre français. Cette nomination révélera les premières marques d’alliances potentielles entre les différents blocs, apprend-t-on d’Euroniews.
L’élection de mercredi, qui a reconduit au sommet de l’Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet, est un fort enjeu, selon certains observateurs de la politique française. Pour ces derniers, il déterminera l’équilibre des pouvoirs entre les trois principaux blocs politiques, le NFP, l’alliance présidentielle et le Rassemblement national (RN) d’extrême droite dont aucun ne dispose d’une majorité absolue.
En effet, cette élection est d’une importance particulière, eu égard à la configuration de cette Assemblée. D’abord parce que, contrairement au président d’une Assemblée dotée d’une majorité confortable, la présidente de la chambre basse va devoir jouer, tant que durera cette situation, un rôle d’arbitre entre les différents blocs, et qu’il devra faire preuve d’un sens de la diplomatie exceptionnel.
Rappelons que le président de l’Assemblée nationale est la quatrième personne la plus haut placée dans le système du pouvoir français. Il a pour rôle de diriger les débats dans l’hémicycle et a également la latitude de nommer trois membres du Conseil constitutionnel, un membre du Conseil supérieur de la magistrature et trois membres du Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Pour être élu, un candidat doit obtenir la majorité absolue des voix des 577 députés de l’Assemblée nationale au premier ou au second tour.
CEM/FSS
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