Libreville, Le président Emmanuel Macron a descendu ce lundi l’avenue des Champs-Elysées, avant le début du traditionnel défilé du 14 juillet, au lendemain de la promesse d’accroître encore les dépenses de défense, rapporte Radio France Internationale.
Chaque année les mêmes rituels, même si, selon le gouverneur militaire de Paris, le général Loïc Mizon, le défilé 2025 reflète la gravité des menaces pesant sur la sécurité du continent. Il s’agit d’ailleurs du plus important défilé du 14 juillet jamais organisé avec au total 7 000 femmes et hommes dont 5 600 à pied, 65 avions dont 5 appareils étrangers, 34 hélicoptères, 247 véhicules et 200 chevaux de la Garde républicaine. Une parade en forme de démonstration de force, mettant en scène un “outil de combat”. Et notamment présente la 7e brigade blindée, dite «bonne de guerre», constituée en trois blocs d’infanterie, de cavalerie et d’appui (artillerie, génie). Ses soldats défilent en tenue de combat, à pied et à bord de leurs engins blindés, équipés de leur casque lourd et gilet pare-balles.
Autres forces largement déployées ce 14 juillet, l’armée de l’air dont le champ d’action s’est approfondi à l’espace au point que l’on parle désormais de “puissance militaire aérospatiale”.
“Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée”, affirmait le président français Emmanuel Macron devant un parterre de hauts gradés, en évoquant notamment la «menace durable» que fait peser la Russie sur le continent, justifiant la hausse conséquente du budget des armées en ces temps de disette budgétaire.
JMNB/WM/AGP
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