Libreville, le 14 février 2024 (AGP) – La Cour d’appel de Paris a condamné, mercredi 14 février, Nicolas Sarkozy en appel à un an d’emprisonnement dont six mois avec sursis dans l’affaire Bygmalion sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012, rapportent des médias internationaux.
La Cour a confirmé le jugement de première instance, en 2021, déclarant Nicolas Sarkozy coupable de financement illégal de campagne. L’ancien président a annoncé, par la voix de son avocat, se pourvoir en cassation après la décision de la cour d’appel.
Il a été a reconnu coupable de financement illégal de campagne, pour avoir laissé filer les comptes malgré des alertes de comptables. Le plafond légal avait été largement pulvérisé. L’enquête a révélé un système de fausses factures pour masquer l’explosion des dépenses, en imputant à l’UMP (devenue Les Républicains) une grosse partie des coûts de meetings, au motif de conventions fictives.
Comme il l’avait fait lors du premier procès, Nicolas Sarkozy a contesté “vigoureusement toute responsabilité pénale“, dénonçant “fables” et “mensonges“.
Son avocat a plaidé sa relaxe, assurant que l’ex-chef de l’État n’avait “jamais eu connaissance d’un dépassement” du plafond légal des dépenses électorales et “jamais engagé de dépenses“.
Il a estimé qu’il avait été “impossible” au ministère public de “démontrer l’élément intentionnel” ni “l’élément matériel” de l’infraction reprochée.
DT/EN/HUN
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