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LIBREVILLE, 10 août 2025 (AGP) – L’augmentation de l’insécurité a entraîné des déplacements massifs de populations, créant une forte pression sur les structures de santé dans les zones d’accueil et réduisant l’accès aux soins dans les zones de départ, rapporte l’Agence France-Presse.
La crise multidimensionnelle que traverse le pays fragilise l’accès aux services de santé, en particulier pour les personnes déplacées internes et les communautés hôtes. Dans les régions de l’Est et du Sahel, plusieurs centres de santé fonctionnent à capacité réduite et certains sont temporairement fermés, limitant fortement l’accès aux soins pour les populations.
Selon le Dr Moussa Sawadogo, médecin chef du district de Bogandé, l’intervention de l’équipe de réponse d’urgence a été un soulagement pour les populations, notamment les personnes déplacées vers les centres urbains de Gayéri, qui ont bénéficié de soins de santé gratuit.
En résumé, le Burkina Faso fait face à une crise humanitaire complexe où l’accès aux soins de santé est un enjeu majeur. Des efforts importants sont nécessaires pour assurer la continuité des services de santé, notamment dans les zones touchées par l’insécurité, et pour garantir que toutes les personnes, en particulier les plus vulnérables, puissent avoir accès aux soins dont elles ont besoin.
Des organisations humanitaires telles que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et Première Urgence Internationale interviennent pour améliorer l’accès aux soins, notamment en fournissant des médicaments, en formant du personnel de santé et en soutenant les structures de santé.
RCEN/JMNB/FSS/AGP
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