LIBREVILLE, 16 juillet 2025 (AGP) – Le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a donné ce mercredi le coup d’envoi des travaux de la Commission de suivi du projet intégré de transformation locale du manganèse organisée par le ministère des Mines et marquant une nouvelle étape dans la concrétisation de la vision présidentielle, portée par Brice Clotaire Oligui Nguema, visant à bâtir une industrie minière compétitive fondée sur la valeur ajoutée, a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.
« Ces travaux auront des objectifs clairs : établir des synergies entre les acteurs, élaborer des termes de référence pour les études techniques, lever les blocages liés au transport et à l’énergie, sécuriser les ressources minérales, garantir la compétitivité des produits transformés et harmoniser la communication autour du projet », a déclaré Alexandre Barro Chambrier. Il a appelé à une mobilisation coordonnée pour concrétiser, avant janvier 2029, les conditions d’une montée en gamme de la chaîne de valeur.
Le ministre des Mines, Gilles Nembe, a rappelé que ce projet ne date pas d’hier : « C’est l’un des premiers dossiers que Son Excellence le Président de la République a pris en main dès son arrivée. Beaucoup de travail a été accompli, souvent dans la discrétion, car tout ne se dit pas nécessairement à tout le monde, tout le temps. » Il a souligné le caractère structurant du projet pour la République gabonaise : « Il y a des projets qui ont la capacité de changer le cours d’une nation. La transformation du manganèse en fait partie. » Selon lui, l’impact indirect sur les générations futures sera considérable, notamment par la montée en puissance des infrastructures nationales. Il a également insisté sur le rôle central du ministère des Mines dans la conduite de ce projet transversal : « Il est essentiel que le ministère retrouve sa place légitime dans la gestion des mines et ramène ce projet là où il doit être. »
Cette initiative s’inscrit dans la vision du président Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a décidé d’interdire l’exportation de manganèse brut à compter du 1er janvier 2029. Une mesure qualifiée d’historique, qui affirme la volonté du Gabon de reprendre le contrôle de ses ressources et de bâtir une industrie minière compétitive et souveraine.
Cette rencontre stratégique s’est tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement parmis lesquels le ministre d’État, ministre des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi ; le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, Hermann Immongault ; le ministre de l’Accès universel à l’Eau et à l’Énergie, Philippe Tonangoye ; le ministre de la Planification et de la Prospective, Louise Ovono ; le ministre des Travaux publics et de la Construction, Edgard Moukoumbi ; et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Simplice Désiré Mamboula. Étaient également présent des directeurs généraux et présidents des conseils d’administration (PCA) des entreprises privées et parapubliques concernées ainsi que des hauts fonctionnaires.
CBM/WM/AGP
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