Gabon : Camélia Ntoutoume Leclercq en immersion au Collège Notre-Dame de la Providence

LIBREVILLE, 22 mai 2025 (AGP)- La ministère d’Etat en charge de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, accompagnée d’élèves de plusieurs établissements publics de Libreville, ont effectué une visite d’immersion au Collège Notre-Dame de la Providence, ce mercredi 21 mai, afin de s’inspirer du modèle pédagogique de cet établissement privé qui intègre des savoir-faire utiles à la vie quotidienne des jeunes filles, en vue de son implantation dans le public dès la rentrée prochaine a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.

Dans le cadre de sa politique de revalorisation de l’éducation des jeunes filles, la ministre d’état Camélia Ntoutoume Leclercq, accompagnée de plusieurs élèves issues des lycées d’Akébé-Ville, Georges Mabignath, ainsi que du C.E.S du Centre, ont fait cette visite dans le but d’ouvrir une nouvelle voie, qui est celle d’une école plus complète, plus humaine, où les compétences pratiques et les valeurs personnelles s’allient pour former des jeunes filles autonomes et responsables.

Sous la houlette de Madame Bâ, experte chevronnée, les jeunes filles y acquièrent des compétences essentielles pour leur vie future à savoir, dans le domaine de la couture, la coiffure et la cuisine. Séduites par cette approche générale, les élèves de l’enseignement général ont pu s’y essayer dans une atmosphère studieuse et conviviale.

Cette expérience a pour vocation de servir de socle à un projet pilote qui sera lancé dès la rentrée 2025-2026 dans plusieurs établissements publics. Le retour des œuvres d’art manuelles au Certificat d’études primaires donne déjà le ton de cette nouvelle orientation éducative qui prône le retour aux fondamentaux.

« Il faut donc revenir aux fondamentaux, donner les bons rudiments à la jeune fille parce que l’épanouissement professionnelle n’enlève pas le rôle de toute jeune fille en sa qualité d’enfant, mais surtout en sa qualité de maman et d’épouse plus tard. Donc il faut des filles bien formées à la tête pleine mais surtout qui savent utiliser leurs dix doigts », a déclaré le ministre d’État.

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