LIBREVILLE, 10 mai 2025 (AGP)- La ministre d’État en charge de l’Éducation nationale, de l’instruction civique, Camélia Ntoutoume Leclercq, s’est vue confier également le pan de la formation professionnelle, dans le premier gouvernement de la Ve République, a-t-on noté.
C’est une responsabilité en plus dont elle a officiellement pris les charges jeudi dernier à la faveur d’une cérémonie présidée par le secrétaire général du Gouvernement, Abdul Razzaq Guy Kambogo.
Passant le flambeau, le ministre sortant de la formation professionnelle, Philippe Tonangoye, a dressé un bilan de ses trois mois passés à la tête de département ministériel. Le ministre sortant met à son actif : “La régularisation des vacations à près de 90% ; le paiement des bourses en attente depuis huit mois ; l’élaboration d’un nouveau calendrier de reprise des cours et le recensement en cours des agents du secteur.”

Une vue du passage de “témoin” entre ministre sortant et la ministre d’Etat via le SG du gouvernement Abdu Razzaq Guy Kambogo.
Il a également relevé l’attribution de 140 postes budgétaires, l’amélioration des conditions des formateurs, ainsi que l’acquisition provisoire d’un bâtiment administratif pour les services de la formation professionnelle.
Autant d’actions saluées par la nouvelle responsable, Carmelia Ntoutoume Leclercq. «Je connais la maison, je vous connais. Je connais ceux qui veulent parfois bloquer la machine, ou ceux qui veulent aller vite. Donc, place au travail», a-t-elle lancé.
Pour rappel, ce transfert de compétences s’inscrit dans les récentes orientations du Chef de l’État, visant à réintégrer la formation professionnelle au sein de l’Éducation nationale pour plus de cohérence et d’efficacité.
JPMM/JM/WM/EN/AGP
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