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Tribune libre : La raison politique dit « OUI » à Brice Clotaire Oligui Nguema (Guy Bertrand Mapangou)

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« Après l’élection présidentielle du 12 avril 2025, le Gabon s’achemine fièrement et sereinement vers l’investiture du Président de la République. L’ancien candidat, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a été plébiscité par le Peuple, lorsqu’on s’en tient aux résultats déclinés par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, consolidés de manière indiscutable par la Cour Constitutionnelle. Le processus déclenché le 30 août 2023, est bien mis en œuvre. Pour la clarté de l’analyse, il convient d’apporter des précisions sur trois aspects, qui permettent de comprendre pourquoi la raison politique a dit « OUI » à Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. D’abord, quels sont les ressorts politiques qui ont permis au Premier des Bâtisseurs d’assurer la conquête de la confiance d’un Peuple jadis humilié et brutalisé ? Ensuite, il faut se poser la question de savoir si cette restauration de la confiance n’est pas assimilable aux attentes des populations. Enfin, quel manteau symbolique peut-on draper l’investiture qui se rapproche à pas de géant ?

Pour la postérité, pour l’Histoire de notre belle Nation cette investiture est le levier qui fait tomber le rideau sur la période de Transition et qui ouvre la porte du nouveau Gabon.

Cette investiture est historique dans le fond, en raison non seulement du taux de participation élevé à l’élection présidentielle, mais surtout par le taux des suffrages exprimés, dans une transparence reconnue par tous les acteurs et les témoins présents, en faveur du candidat Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Cette investiture est historique dans la forme en cela qu’elle s’affranchie du protocole traditionnel du palais présidentiel, pour se tenir dans une arène populaire, le Stade de l’Amitié à d’Angondjé, pour consolider la réalité d’un Président du Peuple disposé à « Bâtir cet édifice nouveau auquel, tous nous rêvons ». Mais cette investiture historique est aussi l’aboutissement d’une élection présidentielle qui a rendu toute sa dignité au Peuple Gabonais.

Lorsque le processus de l’élection présidentielle s’est mis en branle, aucun des fervents partisans de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ne pouvaient imaginer qu’il obtiendrait, à la régulière, un score jamais égalé dans l’histoire électorale du Gabon depuis le retour du multipartisme en 1991. Le résultat est éloquent car il a obtenu 588 074 voix, soit 94,85 % des suffrages exprimés, soit un écart de 91,74 % avec le deuxième n’ayant emmagasiné que 3,11 % des suffrages ! Assurément, le message du Peuple Gabonais est aussi potable que l’eau de roche. Sur les réseaux sociaux, à la veille de la consultation, les adeptes de certains candidats espéraient un éventuel second tour, et imaginaient déjà l’identité du challenger. Dans la soirée du 12 avril 2025, soit quelques heures après la clôture du scrutin, la vague de la truelle avait commencé à déferler. Les premiers résultats du dépouillement, transparent, laissaient augurer dans tout le Gabon un véritable raz-de-marée en faveur du Premier des Bâtisseurs. Dans la foulée, après l’annonce des résultats provisoires par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, aucun de ses adversaires n’a, comme c’était devenu une tradition à chaque élection présidentielle, crié à la fraude ou déposé des recours devant la Cour Constitutionnelle. Dans un contexte décrispé, digne d’une grande démocratie, le Gabon venait d’organiser une élection transparente, sans fermeture de frontières, sans coupure d’internet et des réseaux, mais surtout sans crise postélectorale.

 Les premiers résultats ont été rendus dans le strict respect des dispositions du Code électoral, dans les vingt-quatre heures de l’élection, et non des semaines plus tard à quatre heures du matin. Cette prouesse est à saluer.

Dans le fil de cette actualité, les observateurs européens jadis bannis et leurs homologues africains se sont acquittés du devoir consistant à saluer la régularité et la transparence du scrutin, très proches des vieilles démocraties que, disent-ils, ils aient eu à superviser. Dans ce processus heureux, les messages de félicitations n’ont pas cessé de pleuvoir, en provenance du monde entier. Cette élection participe à redorer la bannière de la République Gabonaise en prouvant à tous que l’Afrique peut également organiser des élections crédibles en phase avec les préceptes démocratiques, sans bourrage des urnes. Comment, dans un contexte de transition politique, expliquer un tel plébiscite ?

Au regard des retours du scrutin, il n’était pas possible d’envisager des irrégularités majeures. En effet, la présence dans les bureaux de vote de représentants des différents candidats, tout comme celle de nombreux observateurs locaux et internationaux, le dépouillement public et l’affichage des résultats devant chaque bureau de vote sont des actes organisationnels qui ont contribué à fermer la porte à toute supputation d’une éventuelle fraude.

Le plébiscite du 12 avril 2025 est un message du Peuple Gabonais qui doit être bien décrypté par tous les acteurs politiques dans notre pays. Le Peuple Gabonais aspire à plus de liberté. A un discours politique humble en phase avec les actions conduites sur le terrain. Le Peuple Gabonais se détourne de tout politicien adepte du folklore, marchand d’illusions et des promesses non tenues. Le vote est l’expression directe de la souveraineté du Peuple. Il ne veut plus s’embarrasser de politiciens arrogants qui ont pour seul projet de société, l’invective contre des compatriotes qui se dévouent, à chaque étage pour le devenir de notre pays. Une partie des compatriotes, indécis lors de cette campagne, ont finalement jeté leur dévolu sur le premier des Bâtisseurs en raison de la virulence, parfois injustifiée, des attaques contre le candidat Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Un candidat n’y est pas allé de main morte sur un plateau de télévision, oubliant son projet de société au profit d’un discours agressif, vindicatif, à des attaques personnelles. Pour un pilier de l’ordre ancien, ce n’était certainement pas la meilleure stratégie !

A la question de savoir comment le Premier des Bâtisseurs a préparé ce raz-de-marée électoral, on peut arguer qu’il avait dans sa gibecière deux puissants outils. Le premier outil qui pourrait justifier son succès n’est autre que son bilan pendant la période de transition. Jamais le Gabon n’a connu une telle transformation en l’espace de quelques mois de gouvernance politique. Le second outil se cristallise autour de son discours inclusif, non discriminatoire. La posture sincère de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a redonné la fierté au Peuple. Le lien de confiance qui s’était rompu, entre le gouvernant et le gouverné a été méticuleusement restauré. Le plébiscite constaté n’est, de ce fait, qu’une prime à la continuité. En effet, les électeurs gabonais ont, par le résultat historique proclamé, exprimé leur volonté de voir se poursuivre la réalisation des chantiers engagés. Ils sont las de la politique politicienne, sans réelle incidence sur leur vie quotidienne. Ils redoutent pour le futur le retour des anciennes pratiques politiques qui ont participé à entraver la construction de l’édifice nouveau rêvé par tous.

En sus du bilan positif de la Transition politique, le Peuple Gabonais a tenu compte de ce qui apparait à ses yeux, comme quelque chose de primordial : la reprise en main de la destinée de son pays. Cette valeur essentielle induit le retour de la paix même pendant les pics électoraux. Avec cette élection, les gabonais n’ont pas connu le stress de la constitution des provisions. La Gabon a enfin appris à fonctionner normalement à la suite d’une élection présidentielle. Comme affirme le Président élu, le plébiscite du 12 avril 2025, ne doit pas être perçu comme un chèque en blanc. Au contraire, cette victoire du Peuple impose une obligation de résultats. Il faut se mettre au travail pour répondre aux attentes du Peuple.

Le Peuple gabonais avait à choisir le 12 avril 2025 entre huit prétendants à la magistrature suprême. Au regard de ce tableau, certains observateurs et analystes politiques avaient curieusement, dans les réseaux sociaux seulement, prédit un second tour inévitable entre le Premier des Bâtisseurs et Alain-Claude BILIE-BY-NZE. Cette prédiction était basée essentiellement sur la verve oratoire de celui qui prétendait être le candidat de la rupture. Mais dans les faits, au-delà de l’action des trolls dans les réseaux sociaux, le Peuple Gabonais en a décidé autrement en élisant Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA dès le premier tour avec un score de 94,85 %.

Par son vote massif en faveur du candidat OLIGUI NGUEMA, le Peuple Gabonais a signifié qu’il avait en mémoire le triste passé électoral devenu coutumier dans le pays, et qu’il n’était plus possible de le rabaisser au seul besoin du ventre. Par son vote massif, le citoyen gabonais a prouvé qu’il plaçait la raison au cœur de ses aspirations. Il souhaite Bâtir un nouveau Gabon, un Grand Gabon dont les premières bases de la fondation sont perceptibles par l’entremise des réalisations de grande envergure faites durant la période de Transition.

La verve orale confronté au réalisme de la truelle et du fil à plomb

Les résultats de l’élection présidentielle ont brisé le plafond de verre, gravé dans l’imaginaire collectif. Mieux, les soutiens de certains candidats avaient conclu à l’inévitabilité d’un second tour en raison des capacités verbales de certains candidats. La suite est connue de tous, c’est le contraire, a tous égards, qui s’est passé. Paul Carvel enseignait que la verve est « l’infusion préférée des politiciens. Une verve haine ».

Face à la droiture et à la sincérité des propos du candidat Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, au regard de ce qu’il ne s’est pas rabaissé pour répondre aux invectives mais qu’il mettait en avant les attentes du Peuple, le résultat obtenu peut se comprendre.

L’expression facile est une arme politique incisive lorsqu’elle est au service du Peuple et non lorsqu’elle interroge et inquiète, par des prises de position contraires aux réalités. Les électeurs gabonais ont sanctionné une évidente conduite politicienne et médiatique faite d’agressivités verbales frisant, par moment, l’insolence et l’irrespect des valeurs bantoues, dirigées ouvertement contre Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Tout candidat qui congédie les journalistes et méprise les projets de société de ses adversaires, sans démontrer la pertinence du sien se met en marge des attentes du Peuple. Force est d’admettre que cette conduite tranche brutalement avec notre éthique collective qui met en évidence certaines valeurs cardinales comme le respect de l’autre et la discipline collective.

Sans s’attarder sur des considérations émotives ou affectives, le Peuple Gabonais a fait le choix des solutions présentées dans le projet de société « Bâtissons l’édifice nouveau pour notre essor vers la félicité ». Dans cet esprit collectif, les attentes sont importantes. Le chapelet des aspirations du Peuple intègre, outre la baisse immédiate des prix des denrées de première nécessité, l’achèvement des grands chantiers ouverts pendant la phase de Transition. Le vote massif du Peuple en faveur de BCON indique qu’il a choisi la truelle et le fil à plomb, face au verbe qui ne produit aucun impact positif dans l’existence des populations.

L’incapacité à susciter la confiance, dans les propos des autres candidats à l’élection présidentielle, pour construire le nouveau Gabon a certainement amené la population à jeter son dévolu sur le candidat Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, déjà crédité de plusieurs réalisations pendant la Transition.

En fait, depuis l’ouverture de la période de la Transition, qui s’achève avec l’investiture du Premier Président de la Ve République, les gabonais vivent une nouvelle citoyenneté. Ce contexte nouveau, plaçant la dignité au cœur des actions, arrose la conscience que tout citoyen peut désormais, par son vote, peser sur l’avenir du Gabon. C’est le candidat Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA qui, du point de vue des gabonais, incarne le rêve de grandeur pour notre pays. L’ambition amorcée pendant la courte Transition doit être prolongée, mais surtout mise en musique par celui-là qui l’incarne le mieux.

La majorité du peuple a fait le choix de la raison politique

Les électeurs gabonais ont opté pour un choix rationnel en plébiscitant Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA le 12 avril 2025. En effet, plusieurs indices permettent de souligner que le choix du Peuple a été rationnel et non émotif. Si de mémoire de gabonais, la période de Transition a été une étape essentielle dans la libération des esprits, par une recomposition mentale, débouchant sur la volonté collective de rupture avec l’ancien régime politique, la campagne électorale peut dans le macrocosme politique gabonais, apparaître comme la phase de culture pour la gestation et la consolidation des repères en vue d’une projection du futur Gabon. La Transition a détruit les anciens repères qui dévalorisaient les gabonais. La campagne de l’élection présidentielle, sans inquiétudes, a permis d’ouvrir les portes de la conquête de nouveaux droits et de l’édification d’un nouveau Gabon plus inclusif. Le choix mis en évidence par la quasi-totalité du Peuple traduit non seulement le rejet des influences électoralistes à coloration alimentaire, mais surtout la recherche par les électeurs des informations contradictoires aux fins de se forger des certitudes. A cet effet, tout au long de la campagne, ce sont les mêmes électeurs qui formaient les auditoires des différents candidats. L’objectif consistait à s’informer directement à la source sur les projets de société, et réaliser, à titre individuel, un bilan évaluatif global.

L’Histoire retiendra que la nouvelle citoyenneté, qui a germé pendant la phase de Transition et lors de la campagne électorale, peut se synthétiser autour de trois orientations attitudinales pour le Peuple souverain. D’abord, on constate une confiance plus accrue au drapeau, c’est-à-dire la République. Ensuite, on note un regard méticuleux et objectivement critique sur la conduite des affaires de l’Etat. Enfin, on décèle une forte adhésion pour l’édification d’un Gabon digne d’envie. Deux de ces trois aspirations attitudinales pour le Peuple ont alimenté le succès du Premier des Bâtisseurs lors de l’élection du 12 avril 2025.

On songe à l’aspiration du Peuple pour la construction d’un nouveau Gabon et à la renaissance de la confiance des gabonais en la République, singulièrement à la capacité de l’Etat à satisfaire les doléances.

Comment résorber les attentes du Peuple gabonais ?

Les attentes des gabonais sont similaires au pourcentage de 94,85 % octroyé au premier Président de la Ve République. Comment entendre et répondre aux attentes du Peuple ? Après sa victoire et en prêtant serment devant le monde entier, le Président de la République assume la posture de représentant de tous les gabonais sans distinction. Suivant son projet de société adopté à une écrasante majorité par le Peuple, il se doit d’ouvrir les chantiers promis. Pour cela, les nouvelles méthodes de gestion de la chose publique, tracées dans son projet, seront mises en œuvre dans la perspective d’améliorer la qualité de vie de nos compatriotes.

La pertinence des mesures à déployer est analysée, par le Président de la République, à la lumière de quantité d’indicateurs allant de l’efficience économique à la demande des populations, tout en mettant l’accent sur le bien-être des gabonais. Pour bâtir l’édifice nouveau, le Gabon a besoin d’un Grand Bâtisseur. A côté du Premier des Bâtisseurs, il fallait qu’un Grand Peuple accepte de porter ce projet pharaonique, et ce Grand Peuple Gabonais a émargé sur le plan à hauteur de 94,85 %. Pour résorber les attentes du Peuple, le Président de la République qui est un Grand Guide d’Hommes devra s’entourer de tous les dignes filles et fils du Gabon pour soutenir la construction, à un rythme accéléré, de l’édifice nouveau auquel tous nous rêvons.

Cette construction est à la fois politique, économique, sociale, éthique et culturelle, entre autres. La feuille de route de cette construction, qui met en place des mécanismes de contrôle et de veille, n’est autre que le projet de société « Bâtissons l’édifice nouveau ». Le lancement de ces futurs chantiers induit le passage de la phase de Transition à la Ve République. Quel en est l’acte précurseur ?

L’investiture : un acte charnière entre la Transition et la Ve République

L’installation du Président de la République Gabonaise, plébiscité le 12 avril 2025 par le Peuple commence par la cérémonie solennelle d’investiture. Pour le lancement de la nouvelle République, la cérémonie retenue présente une originalité en cela qu’elle ne se tiendra pas, comme d’habitude, dans une salle feutrée du Palais Présidentiel. Le Président élu a choisi d’être en fusion avec le Peuple lors de cette investiture. Elle se tiendra au Stade de l’amitié sino-gabonaise sis à Angondjé. Suivant le protocole, le Président élu recevra des mains du Grand Chancelier les insignes affirmant son commandement puis la cérémonie d’investiture proprement dite aura lieu en présence des Distingués Invités et du Peuple.

Sur le plan de la légalité institutionnelle, le serment est l’acte qui, juridiquement, marque l’entrée en fonction du Président de la République. Sa portée constitutionnelle traduit le poids des responsabilités qui pèsent sur les épaules du Président de la République. A cet effet, on peut arguer que le serment du Président de la République n’est pas comparable à celui des dépositaires d’une charge publique, professionnelle.

Le serment du Président de la République est un acte politique. Il s’agit d’un engagement solennel et une implication morale ferme visant à protéger le Peuple, respecter la Constitution et les Institutions de la Nation.

Le principe de l’obligation de prestation de serment par le Président de la République est acquis au regard des dispositions de l’article 45 de la Constitution. Ce texte précise que lors de sa prise de fonction, le Président de la République élu prête solennellement serment, devant la Cour Constitutionnelle, en présence du Parlement, la main gauche posée sur la Constitution, la main droite levée devant le Drapeau national. Le serment prévu par la Constitution est le suivant :

« Moi, (…), élu Président de la République, m’engage devant Dieu, nos Ancêtres et le peuple gabonais à consacrer toutes mes forces à son bien-être, le protéger de tout dommage, respecter et défendre fidèlement la Constitution et l’Etat de droit, préserver les acquis démocratiques, l’indépendance de la Patrie, l’intégrité du territoire national, remplir consciencieusement les devoirs de ma charge et être juste envers tous.

Je le jure ».

Au sortir de cet acte solennel, la Transition sera fermée de manière définitive. Seuls les Institutions visées par le Titre XI continueront à accompagner les premiers pas de la Ve République, jusqu’à la mise en œuvre des modalités de régularisation prévues par la Constitution. « Il y a toujours un avenir pour ceux qui pensent à l’avenir »

Guy Bertrand MAPANGOU

                  Haut Représentant Personnel, du Président de la République.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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