L’UA appelle à la cessation immédiate des combats dans l’est de la RDC

LIBREVILLE, 28 janvier 2025 (AGP) – A la suite des combats intenses ces dernières semaines dans l’Est de la République démocratique du Congo, le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki a appelé récemment l’arrêt immédiat des hostilités entre l’armée congolaise et le groupe armé antigouvernemental M23, soutenu par le Rwanda, qui davantage se rapproche de la grande ville de Goma, apprend-on des sources officielles.

Malgré l’appel à un cessez-le-feu et son retrait prôné par l’Union Européenne (UE), le M23 a repris son avancée dans l’est de la RDC après l’échec de la médiation avec le Rwanda faisant plus de 400000 déplacés depuis début janvier, selon l’ONU.

Le Président de la commission exhorte à son tour, les deux parties à un cessez le feu immédiat en vue de préserver la vie des populations civiles.

Nombre de cessez-le-feu et trêve ont déjà été enregistrés dans la région sans succès. Devant cette situation, samedi dernier, l’ONG Human Rights Watch (HRW) s’est inquiétée des risques qui se présentent, menaçant les populations civiles avec l’avancée du M23 vers Goma, évoquant inévitablement des conséquences catastrophiques dans le déroulement des combats sur la situation humanitaire.

Dans le même sens, l’UA a également lancé un appel pressant à la communauté internationale, en vue de mobiliser tous les moyens possibles en faveur des populations victimes des dommages graves provoqués par cette extension.

Même si le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres se dit préoccupé par le regain de violence, le risque d’une guerre régionale est prévisible, selon les observateurs.

L’appel de l’Union Africaine (UA) envers la communauté internationale a été entendu, à en juger par la réunion d’urgence présidée ce mardi 28 par le conseil de sécurité Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine sur la situation dans l’est de la République démocratique du Congo, en proie à des violents combats du groupe armé M23 et soldats rwandais, selon l’organisation panafricaine.

AL/FSS/AGP