LIBREVILLE, 11 janv. 2025 (AGP) – Le ministère de la Justice Garde des Sceaux a réagi via un communiqué signé de son ministre de tutelle, au mouvement de grève générale Illimitée annoncé pour le lundi 13 janvier, par les greffiers, marquant son étonnement, a constaté l’AGP.
Le 9 janvier dernier, la corporation des greffiers a décidé de lancer un mouvement de grève illimitée, pointant du doigt le mutisme de la tutelle face à ses revendications. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a exprimé son étonnement face à cette décision, soulignant que les négociations sont en bonne voie et que plusieurs points ont déjà été satisfaits.
« Dans le cas d’espèce, il y a lieu d’observer que les négociations n’ont jamais été interrompues. Les résolutions prises d’accord-parties au terme des travaux du 7 janvier 2025, en témoignent », indique cette communication du ministère de la Justice.
Selon ledit ministère, si le syndicat des greffiers a effectivement déposé un préavis de grève en date du 2 décembre 2024, il n’a cependant pas respecté toutes les formalités légales requises par la loi n°18/92 du 18 mai 1993, notamment l’article 21 qui prévoit la désignation d’un médiateur en cas de non-conciliation.
«En cas de non-conciliation dans les 8 jours, un procès-verbal est dressé séance tenante et transmis au Premier ministre, Chef du Gouvernement, qui désigne en accord avec les parties un médiateur», rappel cette note du ministère.
Paul-Marie Gondjout a ainsi instruit les chefs de juridictions de veiller à l’application des dispositions légales en matière de droit de grève. Tout en rappelant que l’article 26 de la loi nº18/92 engage la responsabilité des syndicats et des grévistes en cas de débordement.
JM/FSS/EN
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