LIBREVILLE, 12 novembre 2024 (AGP) – Alain-Claude Bilie-by-Nze, président de la plate-forme «Ensemble pour le Gabon», a tenu une conférence de presse, ce mardi 12 novembre, pour dénoncer un manque de débat démocratique, la non vulgarisation du projet de Constitution, l’accès aux financements et aux médias publics aux partisans du NON, a noté l’AGP.
L’ancien Premier ministre, Alain-Claude Bilie-by-Nze, lors de son allocution face aux médias, a relevé les enjeux majeurs du pays face à l’adoption d’une nouvelle Constitution. Ce qu’il a qualifié de projet mortifier.
«La Constitution n’est pas un projet de société», a-t-il déclaré, en appelant à rejeter massivement ce projet de Constitution.
Il a également critiqué le débat sur la place publique du projet de Constitution en estimant que les conditions démocratiques n’ont pas été retenues.
«Elles n’ont été ni voulues ni retenues par le pouvoir militaire en place. Le pouvoir a préféré l’esbroufe, la perfidie et le mensonge», a-t-il déclaré.
Selon le président de la plate-forme Ensemble pour le Gabon, le refus par les autorités d’un débat démocratique ouvert et transparent est une «atteinte grave au droit fondamental à l’information aux populations, et au libre jeu dans une démocratie qui se voudrait plurielle et exemplaire».
Et à quelques jours du référendum, Alain-Claude Bilie-by-Nze dit avoir constaté que les populations ne se sont pas appropriées le texte de loi car, ils ne savaient pas où se le procurer.
Il a également souligné, avec regret, « la disproportion des moyens de l’Etat alloués à la campagne du OUI ». Et selon ce dernier, si le OUI venait à l’emporter, ce serait «un OUI usurpé, un OUI préfabriqué». Parce que «achat des consciences, 27 milliards F CFA alloués à une campagne référendaire dans un pays qui manque un peu de tout», a-t-il révélé.
JDMB/TYM/FSS/EN
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