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LIBREVILLE, 17 octobre 2024 (AGP) -Le ministère de la Santé, en collaboration avec l’association Ibogaïne, a lancé, ce jeudi, les activités du Centre de santé communautaire intégrée de la reproduction (Centre Sire), a-t-on constaté.
Financé par l’ambassade de France à travers le fonds FEF-OSC, ce Centre ambitionne d’offrir des services gratuits de santé sexuelle et de la reproduction.
« La mise en activité du Centre Sire marque une étape majeure pour notre association. Nous passons d’acteurs de sensibilisation à un rôle opérationnel, fournissant aux jeunes, aux femmes et aux personnes vulnérables un accès gratuit à divers contraceptifs, examens biologiques, accompagnement psychologique et suivi médical, notamment pour les femmes enceintes », a déclaré Dr Sandrine Itou y Makanga, présidente de l’association Ibogaïne.
Situé à Nzeng Ayong, dans le sixième arrondissement de Libreville, le Centre Sire comprend un service gynécologique avec une salle d’échographie, un service psychologique, un bureau de sage-femme, un service de soins infirmiers, un laboratoire et une bibliothèque. Son objectif ultime est de réduire les infections sexuellement transmissibles (IST) et les décès dus aux avortements clandestins.
Les financements seront assurés par l’ambassade de France pendant environ 18 mois, avant que le ministère de la Santé ne prenne le relais. « Nous espérons que ce Centre deviendra un lieu d’information, d’accès aux soins et de lutte contre les discriminations », a souhaité, pour sa part, l’ambassadeur de France au Gabon, Fabrice Mauries.
Par la voix de son représentant, le ministre de la Santé, Dr Adrien Mougougou, a remercié les partenaires et encouragé les acteurs à faire du Centre Sire un espace de dialogue et de partage des connaissances.
L’association Ibogaïne œuvre pour la lutte contre les grossesses précoces et les violences en milieu scolaire.
LNM/FAN/CBM/FSS/EN
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