Libreville, 19 septembre 2024 (AGP) – Au lendemain de la publication de la lettre d’aveu de l’ancien président de déchu, Ali Bongo Ondimba, dans la gestion du pays pendant les quatorze années de son magistère, ses avocats ont tenu un point de presse ce jeudi pour dénoncer ce qu’ils ont appelé «violation des droits humains» de leurs clients en évoquant les trois raisons essentielles, a-t-on constaté.
«Nous avons décidé de tenir cette conférence de presse pour trois raisons. La première est de vous indiquer que depuis que nos clients Sylvia et Nourddin Bongo ont été arrêtés et placés en détention préventive, ils n’ont jamais pu communiquer avec leurs avocats. Aussi, leur droit à la santé a été violé et enfin, depuis plus d’un an nos clients n’ont jamais été examinés par un médecin», a fait savoir Me Gisèle Eyue Bekale.
En présence de ces manquements relevés par Me Gisèle Eyue Bekale, qu’elle a qualifié de violation des droits humains, les avocats, dont Me Celestin Mba Ondo; Me Charles Anicet Poaty-Amar et Me Mboumbou dénoncent ces pratiques.
«Nous dénonçons avec vigueur ces pratiques liberticides (…) Aussi, l’ensemble de ces manquements aux violations graves et avérées contraires à la dignité de l’Homme, à l’image du Gabon et aux conventions internationales signées et ratifiées par le Gabon nous interpelle et recommande de mettre fin», s’est insurgé Me Gisèle Eyue Bekale qui a par ailleurs exhorté le président de la transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, à faire preuve de générosité envers la famille d’Ali Bongo Ondimba, afin qu’ils recouvrent la liberté comme le prévoit le code moral qui fait qui épargne les familles des anciens présidents de toutes procédures judiciaires en pareil circonstance.
Notons que ces accusations, à nouveau soulevées par les avocats des plaignants, avaient été réfutées lors d’une récente publication en mai de l’année en cours, par le gouvernement gabonais.
«Le gouvernement tient à affirmer avec force qu’ils ne subissent aucune forme de torture ou de mauvais traitement, comme énoncé par leurs avocats», avait précisé le porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong, dans un communiqué lu au journal télévisé de la chaîne d’Etat Gabon.
TYM/FSS/EN
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