Libreville, 31 juillet 2024 (AGP) – La coach gabonaise, Ruth Glenna Bibeyi, est revenue sur sa participation à la Summer League (du 12 au 22 juillet) avec la prestigieuse équipe des Los Angeles Lakers, avec qui elle a pu découvrir les facettes et exigences du très haut niveau et le fossé qui existe avec le Gabon.
Agence Gabonaise de Presse : Certains vous ont découverte suite à votre récente actualité en rapport avec la Summer League aux États-Unis, notamment du côté de Las Vegas. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Ruth Glenna Bibeyi : « Je suis coach principal de l’équipe Charbon Squad du quartier Charbonnages et coach assistant de l’équipe Espoir Basket-ball Club, vice champion du Gabon 2024. Je suis également enseignante d’éducation physique et sportive au Lycée national Léon MBA. Je suis coach depuis plus de six ans déjà au Gabon ».
Comment s’est faite votre sélection à cette prestigieuse compétition ?
« La sélection à cette prestigieuse compétition s’est faite par la BAL (Basket-ball African League) qui a signé un partenariat avec la NBA visant à mettre en place un programme de coachs africains qui, chaque année, vont en immersion pour la Summer League. Donc c’est grâce à la BAL que j’ai pu participer à cette compétition ».
Quelle expérience avez-vous tirée de cette aventure ?
« C’est une très belle expérience ; j’ai pu voir comment s’organisent les équipes, toute la machine qu’il y a autour de chaque équipe. La présence de plus de dix coachs dans le staff d’une équipe, chose qu’on ne voit pas souvent en Afrique, particulièrement au Gabon où lorsqu’un coach demande à avoir un staff qui lui appartient, on le lui refuse. Alors que c’est quelque chose de normal d’avoir plusieurs coachs. Et sur le point de vue technique et tactique, sachez que c’est autre chose. Les Américains ont des joueurs qui sont déjà prêts physiquement et techniquement. Le coach vient juste faire les ajustements par rapport aux joueurs. Le niveau est tout autre. Pour ma part, au Gabon, nous avons encore du chemin à faire sur la mise en place des moyens, des ressources humaines, il y a beaucoup de choses à faire. On espère que les choses vont changer ».
JP/FE/FSS
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