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Mouila, 16 juin 2024, (AGP) – Dans le cadre du projet d’«Appui au développement maitrisé des pêches artisanales et leurs chaines de valeurs au Gabon », différents acteurs de la filière pêche, dont les opérateurs économiques du Centre de pêche de Mouila, dans le département de la Douya Onoye, bénéficient depuis le vendredi écoulé, d’un atelier de formation sur la gestion des infrastructures de pêches.
Organisé par le Ministère en charge de la Pêche avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), cette formation vise à optimiser la gestion du Centre de pêche de Mouila dans le cadre du projet d’ «Appui au développement maitrisé des pêches artisanales et leurs chaines de valeurs au Gabon ».
« Nous sommes venus dans le cadre de ce projet pour former les différentes parties prenantes sur la gestion du centre de pêche de Mouila. Parmi les résultats attendus, une gestion plus efficiente du Centre, à la fois par le responsable du Centre qui a été désigné par l’administration des pêches, et les autres acteurs que sont les pêcheurs, les mareyeuses et les transformatrices de produits de pêche, qu’ils comprennent bien l’utilité de ce Centre et le gèrent de manière rationnelle», a indiqué docteur Ampari, coordonnateur du projet.
Il s’agit également de renforcer les capacités des agents de l’Etat et des collectivités locales en charge du secteur pour l’encadrement maitrisé et durable des activités de pêche.
« Si on prend le cas de la mairie cela peut être une incitation fiscale, donc pour que les différents acteurs soient encouragés à aller vendre leurs produits au Centre pour éviter la vente du poisson dans les cuvettes à travers la ville et valoriser ainsi cette belle infrastructure », a-t-il poursuivi, soulignant au passage que quelques équipements seront mis à la disposition du Centre au sortir de cette mission, de même que la remise en service de la chambre froide, à l’issue des travaux de maintenance cours.
Pour la formatrice, Olga Bouanga Minko, responsable du Centre d’Appui à la Pêche Artisanale de Libreville (CAPAL), il faudrait fournir aux utilisateurs des outils en matière de gestion administrative, gestion organisationnelle, de maintenance frigorifique, entre autres, pour un fonctionnement optimal de la structure.
«En réalité, ce sont ces opérateurs qui doivent définir le mode de fonctionnement de gestion du Centre de Mouila, notamment les prix à payer par place, le poisson au kilogramme. Nous essayons de mettre toutes les propositions sur une matrice et sortir avec un document qui leur permettra de contextualiser dans le fonctionnement du Centre », a-t-elle précisé.
Les participants de leur côté se réjouissent des différents échanges. « Nous avons compris que c’est bien d’être dans des coopératives pour une meilleure organisation de la filière. Il est aussi important de garder l’espace propre et de nous accorder entre acteurs. Satisfaire la clientèle doit également être une priorité pour nous les commerçants », a affirmé Alida Boulingui Boulingui, mareyeuse.
NTI/ANM/DT
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