Libreville, 23 mai 2024 (AGP)- Le président-directeur général (PDG) de Petro Gabon, Jean Baptiste Bikalou, a tenu une conférence de presse, le 22 mai 2024, au cours de laquelle il a décliné toute responsabilité de la station-service Petro située au PK 13 concernant la pollution dont sont victimes les populations environnantes.
« Petro Gabon par ma voix affirme sur l’honneur qu’il n’a pas connu de perte de carburant à la station-service du PK13 qui pourrait polluer la nappe phréatique », a affirmé Jean-Baptiste Bikalou, devant la presse.
L’entreprise de distribution de produits pétroliers est accusée de pollution par les riverains d’une petite zone située derrière ladite station. Un différend qui avait selon le PDG de Petro Gabon Jean-Baptiste Bikalou, emmené à saisir depuis le 22 octobre 2022, la Direction générale des hydrocarbures (DGH), la Direction générale de l’environnement et celle du développement durable (DGEDD) pour mener des investigations, ainsi que celle des études et laboratoire (DGEL). Au terme de l’enquête, il s’agirait d’une hypothèse de pollution de la nappe phréatique.
Des résultats contestés par le PDG de Petro Gabon qui a expliqué que « dès l’instant où chaque étape de la construction de la station-service est validée par la DGH, en termes des cuves qui sont mises dans le sol, donc l’étanchéité des cubes, en termes de pression au niveau de la tuyauterie, l’étalonnage pour les distributeurs, tous ces points sont validés étape par étape par la Direction générale des hydrocarbures, et deux trois mois après, venir parler de défaillance, la probabilité est très faible« .
Pour les riverains il ne semble avoir aucun doute que c’est bel et bien la station Petro qui pollue leur environnement.
« Avant l’installation de cette station Petro, on n’avait jamais vu ça. C’est depuis qu’ils sont ici qu’on voit tout ce désordre. Nos maisons ont maintenant des fissures en bas, c’est justement à cause du gasoil qui se trouve au sous-sol », s’est insurgé un résident.
Ils réclament donc à l’entreprise Petro Gabon, une somme de 35 millions pour réparation du préjudice. Une requête jugée irrecevable par l’entreprise pétrolière.
En attendant, les investigations se poursuivent pour plusieurs semaines encore.
LNM/FA/DT
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