Libreville, 17 mai 2024 (AGP)- Dans le cadre des réflexions sur l’organisation du secteur maritime, le ministre en charge de la Marine marchande, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, a échangé ce 17 mai à Libreville, avec les agents dudit secteur.
Les échanges à bâtons rompus qui ont permis de mieux cerner les maux qui minent ce secteur à ce jour. Il s’agit, entre autres, des problèmes organisationnels, structurels, de siège et des textes juridiques. Des instruments à mettre en place pour une meilleure gouvernance du secteur.
« Nous réfléchissons sur ces instruments qui sont à la fois juridiques et opérationnels pour se conformer avec les conventions internationales en matière de sécurité, de sûreté, de gestion de sécurité à bord de navires et au sein des compagnies, mais aussi en matière de suivi des navires et du suivi du trafic maritime« , a expliqué le directeur général de la Marine marchande, le lieutenant-colonel Ludovic Edgard Moudounga.
Les partenaires sociaux, quant à eux, n’ont pas manqué de remercier le membre du gouvernement pour la démarche participative qui leur a permis de clarifier quelques zones d’ombres.
« Cet échange franc avec le ministre nous a permis de lever le pseudo-conflit entre la Direction générale de la Mer et celle de la Marine marchande qui, en réalité, n’existe pas. C’était une question de vue de l’esprit et des interprétations divers. Il y a aussi des perspectives qui ont été abordées. Et nous avons toujours souhaité qu’on implémente l’ensemble de réformes issues de l’audit international qui avait été fait autour de la Marine marchande en 2017″, a indiqué Éric Ntinti Abang, président du syndicat « La Sentinelle ».
Le membre du gouvernement de la Transition a promis tout mettre en œuvre afin de réorganiser ce secteur qui regorge de beaucoup de ressources maritimes, aux normes internationales.
FA/DT
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